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Programme Intégré de Développement et d'Adaptation au Changement Climatique (PIDACC) - Burkina Faso

Coordonnateur National PIDACC/BN Composante Burkina Faso : DICKO Oumarou Thiao

Téléphone : (+226) 70 34 76 34

Email : 

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2019 – 2027

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Budget prévionnel : 9 002 527 785 CFA

Les pricipaux partenaires financiers

- GCF Don
- GCF Prêt
- EU Don
- FAD Don
- GEF Don
- Gouvernement
- Bénéficiaires

Bénéficiaires

- Institutions régionales et nationales de la GIRE
- Acteurs locaux et populations du bassin
- Organisations de la société civile et plateformes régionales

Modalités de suivi-évaluation

Pour suivre, les effets et impact de la mise en œuvre du programme, l’évaluation externe sera réalisée à mi-parcours et à la fin du programme. Les critères des évaluations externes, dites de « redevabilité et/ou d’apprentissage » qui seront utilisés sont les suivants :
• Pertinence : mesure dans laquelle les objectifs de l’action de développement correspondent aux attentes des bénéficiaires, aux besoins des pays.
• Efficacité : mesure par laquelle les objectifs de l’action de développement ont été atteints.
• Efficience : mesure selon laquelle les ressources (fonds, expertise, temps, etc.) d’une intervention sont converties en résultats.
• Impact : les effets à long terme, positifs et négatifs, primaires et secondaires, induits par une intervention, directement ou non, intentionnellement ou non. Il s’agit de démontrer que les effets observés, en particulier ceux au niveau des bénéficiaires finaux sont attribuables à l’action.
• Durabilité : continuation des bénéfices résultants d’une intervention après la fin de l’intervention

Parties prenantes impliqués dans le projet

Le financement du Programme est assuré par la Banque Africaine de Développement (BAD), le Fonds Vert pour le Climat (FVC), le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), l’Union Européenne.

Au niveau national, la mise en œuvre du programme est accompagnée par les services techniques suivants : la Direction Générale des Infrastructures Hydrauliques (DGIH), la Direction Générale des Eaux et Forêts (DGEF) et l’Agence Nationale des Evaluations Environnementales (ANEVE), la Direction Générale des Aménagements pastoraux et du Développement de l’Irrigation (DGADI), la Direction Générale des Productions Animales (DGPA), la Direction Générale de Foncier, de la Formation et de l’Organisation du Monde Rural (DGFOMR).

Les organes de supervision sont : (i) la Structure Focale Nationale (SFN), (ii) les Directions régionales et provinciales en charge de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, (iii) la Direction générale des études statistiques sectoriels (DGESS) du MEEA, (iv) les Direction générales (DGCOOP, DGEP, DGTCP) du Ministère de l’économie et des finances, et (v) les partenaires techniques et financiers.

Le programme est également accompagné dans sa mise en œuvre par : (i) la Coordination Nationales des Usagers et Usagères des Ressources Naturelles, (ii) les prestataires/entreprises dont le rôle est d’exécuter sur le terrain les actions du programme ; et (iii) les bénéficiaires (les communautés villageoises, les ONG locales, les groupements de femmes et de jeunes, les usagers et usagères et des Ressources Naturelles,).

Risques potentiels et mesures d’atténuation

- Risque : Faible coordination entre les pays → Mesure : Renforcement du CRP et des outils d’harmonisation
- Risque : Insuffisance de financement complémentaire → Mesure : Mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation des ressources

Contexte

La dégradation des bassins versants des cours et plans d’eau expose ces derniers à l’ensablement, réduisant ainsi la ressource en eau et la diversité biologique y associée. Cette dégradation qui est liée à l’insuffisance d’application de mesures d’aménagement et de gestion durable dans les systèmes de production au niveau des bassins versants des plans et cours d’eau, favorise le phénomène d’érosion qui conduit à l’ensablement de ces derniers. Les phénomènes de pollution inhérents à l’utilisation des pesticides et engrais chimiques dans l’agriculture, et aux activités industrielles contribuent aux menaces sur les ressources biologiques. La pratique des feux de brousse non contrôlés, contribue à la dégradation de la végétation naturelle. Les causes de cette pratique sont multiples dont les feux de défrichement incontrôlés, le non-respect des consignes techniques. La prolifération des activités minières dans la zone laisse percevoir les impacts environnementaux tels que la dégradation des écosystèmes environnants, la pollution des zones humides, le braconnage ainsi que la fragmentation et la réduction de l’habitat, toute chose qui menace les ressources fauniques. Tous ces facteurs ont entrainé une faible résilience des écosystèmes et des populations du bassin du Niger avec pour conséquence l’apprivoisement des populations, l’exode rural etc. D’où la nécessité d’intervenir en faveur du bassin du Niger.
Par ailleurs, au regard des multiples résultats satisfaisants obtenus par les pays bénéficiaires du Programme de Lutte Contre l’Ensablement dans le Bassin du Niger (PLCE/BN), l’ABN a initié avec l’appui technique et financier de la Banque Africaine de Développement (BAD), de la Commission Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), de la Facilité Africaine de l’eau (FAE) et du Consortium pour les Infrastructure en Afrique (ICA), la seconde phase dudit Programme régional dénommé «Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN)», en vue non seulement de consolider les acquis du PLCE/BN, mais aussi de les étendre aux autres pays membres du bassin.
Le PIDACC/BN découle du Plan d’Actions pour le Développement Durable du Bassin du Niger (PADD) et de son Programme d’Investissement (PI) enrichi par le Schéma Régional de Lutte contre l’ensablement ainsi que le Plan Stratégique (PS) adoptés par les pays membres.
Ce Programme contribuera ainsi au renforcement de l’intégration régionale des neuf pays membres de l’ABN (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria et Tchad ) par notamment : (i) la lutte contre l’ensablement du fleuve Niger, essentiellement lié à l’érosion éolienne et hydrique de l’amont vers l’aval c’est-à-dire de la Guinée jusqu’au Nigéria, (ii) l’appui à la gestion partagée des ressources en eau, (iii) le développement de la résilience des écosystèmes, des ressources naturelles et des populations appuyées par des mesures d’adaptation au changement climatique, et (iv) la réhabilitation des tronçons de navigation afin de renforcer les échanges entre certains pays membres.

Description

La première composante porte essentiellement sur la protection des ressources et des écosystèmes et englobera les activités liées aux changements climatiques. Articulée autour de deux sous-composantes, elle contribuera à : (i) la protection des ressources et des écosystèmes à travers la lutte contre l’érosion et l’ensablement, la gestion forestière durable, la protection de la biodiversité et la lutte contre la pollution des eaux et (ii) au renforcement de la gestion partagée des ressources naturelles par l’élaboration et la mise en œuvre des outils d’adaptation aux changements climatiques et de gestion partagée durable de l’eau.

Les principales réalisations attendues de la sous composante 1.1 sont : 1 180 ha de terre protégés contre l’érosion et l’ensablement, 5 333 m3 d’ouvrages de traitement de ravins, 2 000 ha de forêts et habitants naturels réhabilités, 440 ha d’agroforesterie,

Au titre de la sous composante 1.2, les principaux résultants attendus sont : (i) un plan d’aménagement participatif du sous bassin versant élaboré; (ii) la GIRE est opérationnalisée dans le sous – bassin, (iii) 50 cadres et 50 responsables d’associations professionnelles sont formés sur la planification et des mesures d’adaptation au changement climatique et la GIRE; (iv) le mécanisme de paiement des services environnementaux (PSE) est opérationnalisé et v) un système régional d’alerte précoce et d’étiage est opérationnel.

La deuxième composante contribue de façon importante au développement des infrastructures hydro-agricoles à but multiple socio-économiques.

Sous composante 2.1: Développement des infrastructures à buts multiples : Comprend la réhabilitation d’Infrastructures hydro-agricoles (barrages de Manni et Dabesma et extension des périmètres de 71,5 ha), d’Infrastructures d’élevage (l’aménagement de 03 boulis à vocation pastorale).
Sous composante 2.2 : Mesures d’accompagnement et Protection sociale :Cette sous composante comprend les activités suivantes : (i) Organisation des comités de gestion des infrastructures à but multiple et (ii) lutte contre les plantes envahissantes hydrauliques, (iii) la mise à niveau ou l’installation de stations agro-météorologiques en vue d’acquérir des données climatiques pouvant servir à orienter le calendrier cultural et l’établissement d’un bilan d’eau pour la prévision des productions agricoles, (iv) réalisation d’infrastructures communautaires, (v) élaboration de Plan communaux d’adaptation au changement climatique, etc.

Dans le cadre de l’intervention du Programme, l’approche de mise en œuvre retenue est l’approche de concentration des activités dans les sites de réalisation des infrastructures hydrauliques. En effet, pour assurer un plus grand impact des actions du Programme sur les populations, les infrastructures communautaires, les sous-projets, les actions de CES/DRS et de protection de l’environnement seront prioritairement développées dans les zones d’emprise des infrastructures hydrauliques à aménager et à réhabiliter. Au total, 15 communes sont concernées par les 20 sites d’aménagement de ces infrastructures.
Du fait du contexte sécuritaire défavorable, la mise en œuvre du programme avait été séquencé en deux (02) phase. Une première phase concernant les zones les plus accessibles et une seconde phase portant sur les zones inaccessibles. Cette approche a évolué en relocalisation consistant à relocaliser les investissements initialement prévues dans les zones inaccessibles vers les localités plus accessibles.

Objectifs

L’objectif global du PIDACC/BN composante Burkina est de « contribuer à l’amélioration de la résilience des écosystèmes du fleuve Niger et des populations par une gestion durable des ressources naturelles ».
De manière spécifique, il vise à :
- préserver les écosystèmes du Bassin, notamment à travers la réduction du processus d’ensablement du fleuve Niger ;
- améliorer la résilience des systèmes de production agropastoraux ;
- améliorer la gestion intégrée et partagée des ressources naturelles, des écosystèmes et de la biodiversité

Résultats attendus

Les principaux résultats attendus dans chaque composante sont :

Composante 1 : Développement de la résilience des ressources et des écosystèmes

 

Sous composante 1.1 : Protection de la résilience des ressources et des écosystèmes

  • 1 180 ha de terre protégés contre l’érosion et l’ensablement ;
  • 5333 m3 d’ouvrages de traitement de ravins réalisés ;
  • 1500 ha de forêt et habitats naturels réhabilités ;
  • 108,33 ha de berges protégées ;
  • 7000 Ha de forêts et habitants naturels réhabilités ;
  • 440 Ha d’agroforesterie ;
  • 034 cages flottantes et un (01) bassins piscicoles pour la reproduction des poissons aménagés ;
  • 500 ha de frayères et plaines d’inondations réhabilités ;
  • 250 biodigesteurs diffusés ;
  • 07 stations Hydrométriques mise à niveau/réhabilités ;

 

Sous composante 1.2 : Renforcement de la gestion partagée des ressources naturelles

  • Un plan d’aménagement participatif du sous-bassin versant élaborer ;
  • La GIRE est opérationnalisée dans le sous-bassin du banifing ;
  • 520 Cadres et responsables d’associations professionnelles sont formés sur la planification et des mesures d’adaptation au changement climatique et la GIRE ;
  • Le mécanisme de paiement des services environnementaux (PSE) est opérationnalisé
  • Un système régional d’alerte précoce et d’étiage est opérationnel.

Composante 2 : Développement de la résilience des populations

 

Sous composante 2.1 : Développement des infrastructures à buts multiples

  • 2 infrastructures hydro-agricoles réhabilités dont les barrages de Dabesma, et de Manni ;
  • 60,5 ha de périmètres irrigués réhabilités ;
  • 03 infrastructures d’hydraulique pastorale (boulis) à vocations pastorales réalisés ;
  • 07 aménagements hydroagricoles sont réalisés autour des forges à gros débit.

      Sous composante 2.2 : Mesures d’accompagnement et protection sociale

  • 50 Km de couloirs et des pistes à bétails aménagés et sécurisés dans les provinces de la Gnagna, du Gourma, du Yagha, du Séno, du Soum et de l’Oudalan ;
  • 20 plans communautaires d’adaptation au changement climatique sont élaborés
  • 9 PMEs de jeunes appuyées ;
  • 67 sous-projets des groupes vulnérables financé ;
  • 05 comités de gestion des infrastructures à but multiples mis en place et formés ;
  • Equipements de pêche acquis au profit des organisations des pêcheurs autour des grands réservoirs des barrages de Yakouta, de la Mare de Dori (acquisition des pirogues, d’un zodiac et d’équipement de pêche (filets, appontement, unité de fumage et de filetage, etc) ;
  • 100 ha de plantes envahissantes traitées et valorisées ;
  • 03 stations agro météorologiques mises à niveau/installées pour la diffusion de l’information hydro climatique en vue d’acquérir des données climatiques pouvant servir à orienter le calendrier cultural et l’établissement d’un bilan d’eau pour la prévision des productions agricoles ;
  • 326,15 tonnes de vivres sont acquis profit des Personnes déplacées Internes et populations hôtes ; et
  • 03 Postes d’Eau Autonomes (PEA) sont réalisés au profit des Personnes déplacées Internes et populations hôtes.

A terme, ces interventions devront bénéficier directement à plus 300 000 personnes et contribuer à augmenter de la Couverture végétale du bassin de 10%, augmenter le volume / tonnage additionnel de CO2 séquestré (tCO2e) de 700 000 tonnes et à accroitre le revenu des populations.

  • qxio-plus-circled Composante 1

    (S/C) 1.1 : Protection des ressources et des écosystèmes;

    (S/C) 1.2 : Renforcement de la gestion partagée des ressources naturelles.

  • qxio-plus-circled Composante 2
  • qxio-plus-circled Composante 3

DICKO Oumarou Thiao

Coordonnateur National

Ingénieur des Eaux et Forêts

(+226) 70 34 76 34

BADIEL Kouamé Moïse

Responsable Suivi Evaluation

Economiste Planificateur

(+226) 71618075

TRAORE Ouo Dénise

Experte en Développement Social et Genre

Sociologue (+226) 76 62 47 59

OUIBGA Yaya

Responsable des Infrastructures Hydrauliques et Communautaires

Ingénieur du Génie Rural

(+226) 72 34 49 37

BOUMBA Soumana Tampary

Responsable des travaux CES/DRS et Environnement

Inspecteur des Eaux et forêt

(+226) 76 42 39 39 / 70 88 44 92

YANDA Ludovic

Expert en Sauvegarde environnementale

Inspecteur de l’Environnement

(+226) 78 64 11 65

BAZIE Jean Didier

Responsable en Passation des Marchés Administrateur des services

Financier

(+226) 70 25 60 41

SANOU/TRAORE Mariame

Responsable Administratif et Financier

Economiste Gestionnaire

(+226) 70 79 49 98

YAMEOGO/SAWADOGO Honorine

Comptable

(+226) 71 25 34 21

DEMBELE Patricia

Secrétaire de direction

(+226) 70 43 98 90

PARE Oussiéni Kawagon

Agent de liaison

(+226) 72 44 48 95

CONGO Boubacar

Chauffeur

(+226) 78 45 95 49

TRAORE Panissi Olivier

Chauffeur

(+226) 70 77 95 12

Documents officiels

Poids: 1.69 mo
Poids: 1.69 mo
Poids: 456.79 ko

Evaluations et Rapports