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La France, aux côtés de l’ABN, pour une gestion coordonnée des eaux du bassin du Niger
Thursday, 14 October 2010 00:00
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Par une subvention de 3,4 Millions d’Euros sur 3 ans, la France renouvelle son appui à l’Autorité du Bassin du Niger dans le domaine de la gestion intégrée des eaux du fleuve Niger...

Le jeudi 14 octobre 2010, à 16 heures au siège de l’ABN, la France et l’Autorité du Bassin du Niger scelleront leur 4ème accord de coopération depuis 2004. Une nouvelle convention de financement entre l’ABN et l’Agence Française de Développement (AFD) sera en effet signée par M. Alain Holeville, Ambassadeur de France au Niger, M. Emmanuel Debroise, Directeur de l’AFD au Niger et M. Oyewole Ogunmola, Secrétaire Exécutif de l’ABN dont ce sera probablement l’une des dernières actions importantes à l’ABN, son remplaçant, le Général à la retraite Collins Ihekire, devant lui succéder dans quelques jours à la tête de l’organisation pour un mandat de 4 ans.

Ont été conviés à cette cérémonie M. le Ministre de l’Hydraulique, de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de la République du Niger et les autres partenaires au développement de l’ABN qui travaillent de concert avec la France.

D’un montant de 3,4 Millions d’Euros sur 3 ans, le projet « « APPUI AU PROCESSUS D’ACQUISITION, DE TRAITEMENT, ET DE MODELISATION DES DONNEES POUR UNE GESTION EFFICIENTE DES RESSOURCES EN EAU DANS LE BASSIN DU FLEUVE NIGER », communément appelé « Projet GIRE 2 » arrive à point nommé pour mettre concrètement en pratique les grands principes de coopération, de solidarité, de partage équitable de l’eau et des bénéfices, d’information mutuelle approuvés lors de la Conférence de Paris de 2004. A l’heure où démarre la construction de barrages sur le fleuve, avec Kandadji, le premier d’entre eux, sur le territoire nigérien, et avec les espoirs d’irrigation et d’hydroélectricité qu’ils portent, mais aussi d’impacts sur la disponibilité en eau des autres pays et usagers, il est impérieux que l’ABN, par sa compétence technique et par le cadre de coopération et de négociation qu’elle offre aux pays, satisfasse les attentes qu’ils ont formulées lors du Sommet de l’ABN tenu à Abuja au Nigeria le 16 septembre dernier.

Dsc

Le projet vise donc à renforcer la capacité de l’ABN selon deux axes : d’une part la collecte et la valorisation de l’information hydrologique (volet Niger HYCOS qui assure cette fonction vitale de l’ABN) afin notamment d’améliorer la prévision hydrologique et donc d’aider la gestion des inondations ou sécheresses, d’autre part le développement et l’utilisation effective d’outils techniques, institutionnels et juridiques qui aideront les pays à définir, dans la transparence d’une information incontestable, les règles globales de gestion de l’eau et des barrages qui minimisera leurs impacts négatifs et maximisera les bénéfices qu’ils engendreront.
L’ABN est actuellement en transition entre une phase de planification et d’édiction de grands principes qui a caractérisé entre 2003 et 2008 le processus de Vision Partagée, et une nouvelle phase de mise en œuvre concrète d’actions et de projets sur le terrain, en soutien aux pays et aux populations du Bassin du Niger.

Pour plus d’information : Dr Abdou Guero, Directeur technique de l’Autorité du Bassin du Niger ( This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it ) M. Ali Bety, Agence Française de Développement ( This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it )

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