- GCF DON
- GCF PRÊT
- UE DON
- FAD PRÊT
- FSC (PIF) DON
- FSC (PIF) PRÊT
- ABN/FEM DON
- CONTREPARTIE ETAT
- BENEFICIAIRES

- Institutions régionales et nationales de la GIRE
- Acteurs locaux et populations du bassin
- Organisations de la société civile et plateformes régionales

- Suivi trimestriel des activités régionales
- Rapports semestriels et annuels consolidés
- Système régional informatisé de S&E (en lien avec les pays)
- Évaluations internes et externes périodiques
- Outils de capitalisation (fiches, vidéos, rapports de synthèse)

Les partenariats locaux :
- Gouvernement ivoirien
- Collectivités locales
- Communautés locales
- Organisations de la société civile
- Secteur privé

Régionaux et internationaux :
- Autorité du Bassin du Niger (ABN)
- Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)
- Union du Fleuve Mano (UFM)
- Organisations régionales environnementales

Partenariats internationaux :
- Banque Africaine de Développement (BAD)
- Fonds pour l'environnement mondial (FEM)
- Fonds Vert pour le Climat (FVC)
- Coopération bilatérale et multilatérale

- Risque : Faible coordination entre les pays → Mesure : Renforcement du CRP et des outils d’harmonisation
- Risque : Insuffisance de financement complémentaire → Mesure : Mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation des ressources

Face aux menaces d’ensablement que subit le Bassin du fleuve Niger, l’ABN a exécuté avec succès de 2005 à 2011, le Programme de Lutte contre l’Ensablement dans le Bassin du Niger (PLCE/BN) dans trois Etats membres que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ce Programme a été financé à plus de 28 Milliards de FCFA par la BAD, l’UEMOA, les Etats membres et les populations bénéficiaires.
Au regard des multiples résultats satisfaisants obtenus par les pays bénéficiaires du Programme de Lutte Contre l’Ensablement dans le Bassin du fleuve Niger (PLCE/BN), l’ABN a initié avec l’appui financier de la Banque Africaine de Développement (BAD), de la Commission Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), de la Facilité Africaine de l’eau (FAE) et du Consortium pour les Infrastructure en Afrique (ICA), la seconde phase dudit Programme régional dénommé «Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN)», en vue non seulement de consolider les acquis du PLCE/BN, mais aussi de les étendre aux autres pays membres du bassin du fleuve Niger.
Parallèlement, la Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 2011 dans le processus REDD+ en vue d'inverser la tendance de la déforestation. Elle a été sélectionnée comme pays pilote de la 2ème phase du Programme d’Investissement Forestier (PIF) pour mettre en œuvre des projets transformationnels sous le pilotage conjoint de la Banque Mondiale (BM) et de la BAD. La Côte d’Ivoire a préparé un Plan d’Investissement (PI) pays qui a été approuvé en juin 2016 par le Sous-Comité FIP pour un montant total de 24 millions US dollars. Le Projet de restauration du Capital Forestier et d’Amélioration de la Résilience des régions du centre (PCFAR) est l’un des deux projets du PI qui a été identifié pour être préparé et supervisé par la Banque.
Pour une meilleure synergie d’actions, une économie d’échelle et pour conforter les cofinancements attendus des autres partenaires, il a été convenu que le PCFAR soit intégré comme une composante du PIDACC/BN de la Côte d’Ivoire. Le PIDACC/BN composante Côte d’Ivoire est ainsi un des premiers programmes entrant dans le cadre de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) du pays.

Le 7 novembre 2018, le Conseil d’Administration de la BAD a approuvé le financement du PIDACC/BN, à la suite de la réunion de négociation des Accords tenue du 11 au 13 octobre 2018 à Abuja (Nigeria). Le premier accord de financement est un don du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), signé le 21 mars 2019 entre la BAD et l’ABN. Ensuite ont suivi les signatures des différents accords entre les Gouvernements des Etats membres de l’ABN et la BAD.

Pour la Côte d’Ivoire, deux accords de don (Union Européenne et le Fonds Stratégique pour le Climat FSC) et deux accords de prêt (FSC et Fonds Africain de Développement FAD) ont été signés le 7 mai 2019 et un accord de don (Fonds Vert pour le Climat -GCF), le 20 décembre 2020, ainsi qu’un accord de prêt, le 17 janvier 2022 entre le Gouvernement de la Côte d’Ivoire et la BAD. La BAD intervient en qualité d’agence d’exécution des différents fonds.
Le programme a été officiellement lancé le 02 Mai 2019 à N’Djamena (au Tchad) au niveau régional, en présence des représentants des Etats Membres, des partenaires techniques et financiers, de la coordination nationale des usagers et usagères des ressources naturelles du bassin du Niger et du Secrétariat Exécutif de l’ABN.

Le PIDACC/BN, composante Côte d'Ivoire, s'inscrit dans une approche intégrée de développement durable. Il prévoit des activités de reboisement, de protection des berges, de lutte contre l’érosion, ainsi que des mesures d’adaptation au changement climatique. Le projet est structuré en phases, avec un suivi continu pour garantir l’atteinte des résultats escomptés. Les méthodologies employées incluent la gestion participative, le renforcement des capacités locales et l’intégration des dimensions de genre et d’environnement dans toutes les actions entreprises

L’objectif du projet est de contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du fleuve Niger par une gestion durable des ressources naturelles.
L’objectif sectoriel du programme est de contribuer à l’amélioration de la résilience des écosystèmes du fleuve Niger et des populations et d’augmenter la capacité de séquestration de carbone.
Les objectifs spécifiques visés sont :
- Préserver les écosystèmes du bassin du Niger, notamment à travers la réduction du processus d’ensablement du fleuve Niger ;
- Améliorer la résilience des systèmes de production agropastoraux,
- Améliorer la gestion intégrée et partagée des ressources naturelles et
- Augmenter la couverture forestière de l’ancienne boucle du cacao.

A la fin du projet, il est souhaité que :
- Les écosystèmes sont restaurés et mieux gérés ;
- Les productions sont sécurisées et augmentent ;
- La capacité d’adaptation au changement climatique est renforcée.

- Les écosystèmes sont restaurés et mieux gérés ;
- Les productions sont sécurisées et augmentent ;
- La capacité d’adaptation au changement climatique est renforcée.
- Renforcement de la coopération régionale en matière de gestion des ressources en eau.