Programme Intégré de Développement et d'Adaptation au Changement Climatique (PIDACC) - Guinée
2019 – 2027
Budget prévionnel : 11 837 000 000 CFA
Les pricipaux partenaires financiers
- Don UE
- Don GCF/FVC
- Prêt GCF/FVC
- Prêt FAD
- Don FEM
- Contrepartie
- Bénéficiaires
Bénéficiaires
- Institutions régionales et nationales de la GIRE
- Acteurs locaux et populations du bassin
- Organisations de la société civile et plateformes régionales
Modalités de suivi-évaluation
- Suivi trimestriel des activités régionales
- Rapports semestriels et annuels consolidés
- Système régional informatisé de S&E (en lien avec les pays)
- Évaluations internes et externes périodiques
- Outils de capitalisation (fiches, vidéos, rapports de synthèse)
Risques potentiels et mesures d’atténuation
- Risque : Faible coordination entre les pays → Mesure : Renforcement du CRP et des outils d’harmonisation
- Risque : Insuffisance de financement complémentaire → Mesure : Mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation des ressources
Contexte
Description du contexte dans lequel le projet s'inscrit.
Incluez les raisons pour lesquelles le projet est nécessaire et les problématiques qu'il vise à résoudre.
Justifiez la pertinence du projet dans le cadre des initiatives de l’ABN.
Au regard des multiples résultats satisfaisants obtenus par les pays bénéficiaires du Programme de Lutte Contre l’Ensablement dans le Bassin du Niger (PLCE/BN), l’ABN a initié avec l’appui technique et financier de la Banque Africaine de Développement (BAD), de la Commission Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), de la Facilité Africaine de l’eau (FAE) et du Consortium pour les Infrastructure en Afrique (ICA),la seconde phase dudit Programme régional dénommé « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN)», en vue non seulement de consolider les acquis du PLCE/BN, mais aussi de les étendre aux autres pays membres du bassin.
Le PIDACC/BN découle du Plan d’Actions pour le Développement Durable du Bassin du Niger (PADD) et de son Programme d’Investissement (PI) enrichi par le Schéma Régional de Lutte contre l’ensablement ainsi que le Plan Stratégique (PS) adoptés par les pays membres.
Ce Programme contribuera ainsi au renforcement de l’intégration régionale des neuf pays membres de l’ABN (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria et Tchad) par notamment : (i) la lutte contre l’ensablement du fleuve Niger, essentiellement lié à l’érosion éolienne et hydrique de l’amont vers l’aval c’est-à-dire de la Guinée jusqu’au Nigéria ; (ii) l’appui à la gestion partagée des ressources en eau ; (iii) le développement de la résilience des écosystèmes, des ressources naturelles et des populations appuyées par des mesures d’adaptation au changement climatique ; et (iv) la réhabilitation des tronçons de navigation afin de renforcer les échanges entre certains pays membres.
La zone d’intervention du PIDACC/BN couvre les neuf (9) pays du bassin du Niger dont sept (7) pays de la CEDEAO (Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger et Nigeria) et deux (2) pays de la CEEAC (Cameroun et Tchad).
En Guinée le PIDACC.BN intervient dans trois régions administratives : Faranah (Préfectures de : Faranah, Kissidougou, Dabola et Dinguiraye), Kankan (Préfectures : Kankan, Siguiri, Mandiana et Kouroussa) et N’Zérékoré (Préfecture de Beyla) pour une superficie d’environ 121 496 km2. La population de la zone est estimée à 3 254 549 habitants (RGPH 3 2014)
Le programme s’articule autour de trois (3) composantes : (i) Développement de la résilience des écosystèmes et des ressources naturelles (ii) Développement de la résilience des populations ; et (iii) Coordination et gestion du programme.
Les questions du genre et de la protection de l’environnement sont intégrées de manière transversale à toutes les composantes.
Le coût total du PIDACC/BN, y compris les imprévus en hors taxes et hors douanes, est estimé à 132,025 milliards de FCFA financés par la BAD (FAD) et ses partenaires (GCF, GEF/FEM, UE, GVT, BENfs, ABN). Pour la composante PIDACC/BN_Guinée, le coût total, y compris les imprévus en hors taxes et hors douanes, est estimé à environ 11 milliards 535 millions de FCFA. A cela s’ajoute un montant de 14 Millions d’Euros financés par la Coopération Financière Allemande à travers la KfW.
Le programme avait une durée de six (6) ans (2019 – 2025) avec une prorogation de deux ans..
Description
Le Développement de la résilience des écosystèmes et des ressources vise à préserver les ressources et les écosystèmes du sous bassin du Niger à travers la réduction du processus d’ensablement et leur aménagement afin de renforcer leur résilience. Elle est subdivisée en 2 sous-composantes : (i) Protection des ressources et des écosystèmes par la protection des têtes de sources et des berges, les travaux de Conservation des eaux et du sol et la stabilisation des ravins et (ii) Renforcement de la gestion partagée des ressources naturelles par la mise en place d’une stratégie nationale aux changements climatiques et au renforcement des capacités des acteurs dans la gestion des ressources naturelles. Le Développement de la résilience des populations vise à améliorer leur résilience par la création d'infrastructures hydro agricoles multifonctionnelles, augmentant ainsi la productivité et la production animale, contribution au PIB et réduisant l'insécurité alimentaire. Il est subdivisé en (i) développement des infrastructures à buts multiples dans les sous-secteurs hydro-agricoles, élevage, pêche et navigation et (ii) mesures d'accompagnement et de protection sociale.
Objectifs
Énumérez les objectifs stratégiques qui sous-tendent le projet
L’objectif global du Programme est de contribuer à l’amélioration de la résilience des écosystèmes du fleuve Niger et des populations par une gestion durable des ressources naturelles.
L’Objectifs spécifiques du programme vise à : i) préserver les écosystèmes du Bassin, notamment à travers la réduction du processus d’ensablement du fleuve Niger ; et ii) améliorer la résilience des systèmes de production et des populations.
Résultats attendus
Les résultats mesurables que le projet vise à obtenir, ainsi que les bénéfices attendus pour les communautés ou la région sont :
- 300 ha des Travaux de conservation des Eaux et des sols (CES) dans les parcelles cultivées réalisés.
- 108 ha de Protection des têtes de sources et des berges dans le sous-bassin de Niandan, Milo et Tinkisso sur les 2 rives réalisés
- La restauration des berges à Faranah : à 189 km.
- 1700 m3 des ravins par des ouvrages physiques stabilisés
- 190 ha de l’agroforesterie dans Kankan, Faranah et la préfecture de Beyla réalisés par la mise en jachère améliorée
- 500 ha des frayères et plaines d’inondation aménagés
- 100 ha Mise en défens et Régénération Naturelle Assistée (RNA) dans le Sous-bassin de Tinkisso :
- 1318 ha des Travaux de plantation dans les forêts communales villageoises et communautaires réalisés.
- Des plans directeurs des sous-bassins élaborés
- Des plans de gestion des sites Ramsar élaborés en collaboration avec la L’Office Guinéenne des Parcs Nationaux et Réserves de faunes (OGPRNF) du ministère de l’Environnement et du Développement Durable.
- Des guides de bonnes de pratiques et de technologies d’agriculture climato-intelligente (AIC) élaborés et diffusés.
- Six (6) stations hydrologiques réhabilitées
- Six (6) stations météorologiques (stations synoptiques, agro-climatiques et pluviométriques) équipés.
- Des acteurs formés notamment :
• Cadres de la Structure focale nation / Autorité du bassin du Niger (SFN/ABN) sur la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), ;
• Cadres de la SFN et des services techniques sur la Gestion des ressources naturelles (GRN) et sur l'adaptation,
• Pépiniéristes et des artisans de fabrication des briques stabilisées,
• Organisation des comités sur la gestion des infrastructures,
• Diffusion de l’information agro-climatique et vulgarisation du guide des bonnes pratiques de changement climatique.
- Deux (2) retenues d’eau d’infrastructures hydro-agricoles réhabilitées
- 52 infrastructures d’élevage réalisées dont 19 forages pastoraux ; une rampe d’accès de 20m; 16 parcs de nuit ; 15 couloirs de vaccination; un kit de production de foins naturel.
- 27 infrastructures de pêche réalisées dont 03 écloseries construites, un vivier de stockage d’alevins, 17 étangs piscicoles réhabilités ; 06 nouveaux étangs construites.
- Deux (2) infrastructures de navigation dont : i) un débarcadère réhabilité, et un (1) quais d’accostage construit.
- Plantes envahissantes traitées et valorisées de 75 km
- 15 infrastructures communautaires d’adaptation réalisées notamment 2 magasins de stockage, 2 aires de chassage, 2 étales de vente et 9 forages, ,
- 14 ouvrages de franchissement (dalots) destinés à faciliter la mobilité des usagers communaux construits.
- 9 forages communautaires installés
- 10 sous projets des PME des jeunes mises en place
- 40 sous projets des groupes vulnérables dont16 sous projets à Kankan, 16 à Faranah et 8 à Nzérékoré précisément dans Beyla sont réalisés
- Des Opérateurs de la pêche organisés par l’Assistance Technique (sous-projets) ;
- Un guide des bonnes pratiques forestières, agricoles et pastorales élaboré et validé du par l’Assistance Technique ;
- Des Plans Communaux d’adaptation aux Changement Climatique (par l’Assistance Technique) préparés
Documents officiels
Evaluations et Rapports