Projet NB-ITTAS Le projet NB-ITTAS a démarré ses activités en 2019 et prend fin en 2025, soit une durée de 06 Ans. Pays Bénéficiaires - Algérie- Bénin- Burkina Faso- Cameroun- Côte d'Ivoire- Guinée- Mali- Mauritanie- Niger- Nigeria- Tchad Qui-sommes nous? Le Projet NB-ITTAS est une initiative régionale financée par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et mise en œuvre à travers deux agences des Nations Unies, le PNUD et le PNUE avec quatre agences d'exécution à savoir l'ABN, l'OSS, l'ONUDI, et l'UNESCO. Il vise à gérer conjointement eaux de surface et souterraine, à protéger, restaurer et gérer durablement les écosystèmes terrestres et aqua- tiques partagés entre les pays du Bassin du Niger. Notre objectif Améliorer la gestion, la gouvernance et la conservation des ressources basées sur les connaissances du Bassin du Niger et des systèmes aquifères de la région Iullemeden-Taoudéni/Tanezrouft (ITTAS), afin de soutenir l’Institut de gestion des ressources hydrauliques (GIRE) pour le bien des communautés et la résilience des écosystèmes. Composante 1 : Promotion de la gestion conjointe des eaux souterraines et de surface Résultat : la GIRE soutenue par une connaissance approfondie des ressources en eaux souterraines et de leurs relations avec les systèmes hydrologiques de surfaceProduit 1.1.1 : Fonctionnement hydrogéologique et les liens entre le système aquifère d’Iullemeden et de Taoudéni-Tanezrouft (ITTAS), d'autres systèmes aquifères et les eaux de surface du Bassin du fleuve NigerProduit 1.1.2 : ADT et PAS validés sur le plan technique pour ITTASProduit 1.1.3 : Renforcement des capacités des gestionnaires nationaux et régionaux de l’eau Composante 2 : Partage des responsabilités et des bénéfices de la conservation des ressources du bassin, y compris des eaux souterraines, avec les communautés locales et la société civile Résultat : Associations d'usagers du bassin du Niger et ONG nationales engagées dans la gestion et la conservation des ressources du bassin pour mieux contrôler les inondations / sécheresses / la pollution, réduire la pression sur les terres, les forêts et la biodiversité tout en améliorant les conditions de vie des ménagesProduit 2.1.1: Protection de l’habitat aquatique et de la biodiversité des zones humides menacéesProduit 2.1.2: Restauration et gestion améliorée des zones protégéesProduit 2.1.3 : Restauration et gestion durable des écosystèmes des forêts de montagneProduit 2.1.4 : Démonstration des meilleures pratiques de gestion des eaux souterraines et de planification intégrée des ressources en eaux de surface et souterrainesProduit 2.1.5 : Mise à disposition de formations aux associations des usagers de l’eau du bassinProduit 2.1.6 : Stratégie de liaison et d’intégration des interventions communautaires (Produits 2.1.1 à 2.1.5) afin que la gestion des écosystèmes basée sur les moyens de subsistance deviennent la base de la gestion durable des ressources en eau à l’échelle du bassin. Composante 3 : Renforcement des capacités en matière de responsabilité environnementale et sociale des industries Résultat 3.1 : Une approche systématique et intégrée de la compétitivité industrielle et de la responsabilité environnementale/sociale via une technologie écologiquement rationnelle (TEST) afin de réduire les rejets d’eaux usées et les charges polluantes dans le fleuve Niger présentée et démontréeProduit 3.1.1 : Processus de données/d’inventaire de la masse d’eau de l’Autorité du Bassin du Niger mis à jour ; contrôle de la pollution et cadre réglementaire améliorés (y compris l’identification des causes et sources de pollution),Produit 3.1.2 : Points chauds de pollution identifiés et personnalisés pour satisfaire aux besoins actuels ; estimation sur l’ensemble du bassin et processus de sélection des entreprises améliorés et intégrés.Produit 3.1.3 : Approche pour le transfert d’écotechnologies (TEST) introduite efficacement à l’échelle des entreprises.Produit 3.1.4 : Diffusion des résultats et expériences du programme TEST.Résultat 3.2 : Renforcement de la compétitivité industrielle et de la responsabilité sociale/environnementale pour la réduction des déversements d’eaux usées par une structure juridique et politiqueProduit 3.2.1 : Rédaction de propositions pour la généralisation de la politique afin de répondre à la réduction de la pollution dans le partenariat avec le secteur privéProduit 3.2.2 : Mise en œuvre de politiques et réglementations harmonisées pour répondre à la réduction de la pollution Composante 4 : Renforcement des capacités et participation des parties prenantes à la gestion fondée sur les écosystèmes du fleuve Niger. Résultat 4.1: Les politiques et institutions nationales, et les plateformes de la société civile soutiennent la gestion axée sur les écosystèmes du fleuve Niger.Produit 4.1.1 : Évaluation des acteurs nationaux et régionaux existants en matière de gestion des eaux souterraines et de surface, et analyse des options pour l’intégration des mécanismes de gouvernance des eaux de surface et souterrainesProduit 4.1.2 : Sélection et mise en œuvre d’options convenues pour une gouvernance intégrée afin de renforcer la gestion conjonctiveProduit 4.1.3 : Actions politiques recommandées au niveau régional et national, afin d’intégrer davantage la gestion conjonctive des eaux de surface et souterraines aux PADD, aux plans et stratégies nationaux, conduisant et la mise en œuvre de réformes politiquesProduit1.4 : Formalisation du soutien au niveau national de la mise en œuvre du plan d’investissement, et développement et mise en œuvre d’outils de surveillance et d’évaluation dédiésProduit 4.1.5 : Institutions nationales contribuant à la gestion des écosystèmes terrestres et zones humides transfrontaliers en place avec des plateformes pour des actions coopératives et de renforcement des capacités pour relever les défis émergents actuels et promouvoir des mécanismes de surveillance collaborative.Produit1.6 : Les capacités des institutions universitaires et de recherche sont renforcées par le biais d'outils et de formations, afin de fournir des connaissances et des informations pertinentes guidant la gestion des ressources du bassinProduit1.7 : Mécanismes d’apprentissage transfrontaliers mis en place au niveau communautaire et inter-États ; et expériences partagées via le site Internet, IWLEARN, des documents techniques, des vidéos, des forums techniques, la conférence biennale IW du FEM, le Forum mondial de l’eau, l’AMCOW et autres forums pertinents Quelques acquisLe renforcement les capacités de 1807 représentants des pays en outils de gestion des ressources en eau développés (Base de données, Système d’Information Géographique SIG, Télédétection, Modélisation) ;l’approfondissement de la connaissance des ressources en eaux souterraines transfrontalières d’Iullemeden-Taoudéni/Tanezrouft (ITTAS) et leurs relations avec les eaux de surface du fleuve Niger à travers l’élaboration d’un modèle hydrogéologique régional de référence. Ainsi, le fleuve Niger alimente les aquifères avec 35 millions m3/an tandis que les aquifères alimentent le fleuve Niger et ses affluents avec plus de 650 millions m3/an garantissant ainsi la pérennité des écoulements du cours d’eau. De plus, un modèle de transport a été développé pour suivre l’impact des polluants dans les eaux souterraines. La modélisation constitue aujourd’hui un outil stratégique d’aide à la planification.le développement de l’Analyse Diagnostique Transfrontalière (ADT) d’ITTAS réalisée de manière participative fondée sur la réalisation des ADT nationales et adoptée par les pays. Elle a identifié trois (3) risques majeurs transfrontaliers qui menacent les ressources en eau d’ITTAS à savoir (1) la diminution de la disponibilité en eau, (2) la dégradation de la qualité des eaux, (3) les impacts du changement climatique.L’élaboration d’un Plan d’Action Régional (PAR) de Gestion Intégrée et Concertée des Ressources en Eau (GICRE) de l’ITTAS et son Plan d’investissement décliné en 74 actions préliminaires réparties en cinq (5) axes stratégiques et 14 domaines d'action ;L’élaboration du Programme d’Action Stratégique (PAS) d’ITTAS assorti de son Plan d’investissement, validé puis adopté par la Conférence ministérielle. Il est fondé sur les actions prioritaires des projets pilotes. Il est constitué de trois (3) Objectifs à long terme prioritaires de Quantité et de Qualité des Aquifères et des Ressources en Eaux (OLTQARE), un (1) Objectif à long terme de Qualité des Écosystèmes, (OLTQE) sept (7) Objectifs à Long Terme Transversaux pour répondre aux préoccupations majeures dans le Bassin du Fleuve Niger et le Système Aquifère de l’ITTAS. À partir de ces douze (12) Objectifs à long terme, 31 Cibles stratégiques et 295 activités ont été définies. La mise en œuvre de ces activités a été planifiée sur quatre (4) quinquennats, à partir de 2025 et ce, jusqu’à l’horizon 2050. Des mécanismes de financement institutionnalisé ont été définis.Le renforcement des capacités des experts nationaux des pays sur les textes règlementaires harmonisés sur la base des projets de normes de rejet de polluants dans le bassin du Niger et sur le cadre structurel et fonctionnel du mécanisme de mise en œuvre du Plan d’Investissement de l’ABN ;la création pour la mise en place d’un mécanisme de concertation (un cadre de gestion conjointe durable des ressources en eaux souterraines transfrontalières d’ITTAS communes aux sept pays copncernés. Un Protocole d’accord pour la mise en place de ce cadre de gestion a été ratifié par cinq pays lors des réunions des ministres pour l’adoption de l’ADT/PAS.Les réalisations au niveau des sites pilotes de démonstration ont engrangé les résultats suivants :Le renforcement des capacités des groupes maraîchers sur l'agroécologie pour contribuer à la réduction de la pollution des nappes ;La réalisation des puits, forages et des postes d’eau autonomes fonctionnant à l’énergie solaire ainsi que l’aménagement de sources, pour accroître le taux d’accès à l’eau potable des populations locales (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger) ;le développoment d’une approche TEST[1] pour la réduction de la pollution des Unités industrielles dans le bassin du fleuve Niger ;l’élaboration des normes de rejet des eaux industrielles complétant l’Annexe 1 relatif de la protection de l’environnement de la Charte de l’Eau du Bassin du Niger ; (ii) la traduction du principe pollueur-payeur et l’approche d’écotechnologies test en lignes directrices ; et (iii) l’élaboration de la stratégie de suivi de la qualité des eaux et de partage des données dans le bassin du Niger d’une partle renforcement des capacités des experts nationaux des pays sur (i) les normes de rejet des eaux industrielles complétant l’Annexe 1 de la Charte de l’Eau du Bassin du Niger ; (ii) la traduction du principe pollueur-payeur et l’approche d’écotechnologies test en lignes directrices ; et (iii) l’élaboration de la stratégie de suivi de la qualité des eaux et de partage des données dans le bassin du Niger d’une part ; et sur le cadre structurel et fonctionnelle du mécanisme de mise en œuvre du Plan d’Investissement de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) d’autre part ;La déminéralisation des eaux souterraines fluorurées (par dilution) et ferrugineuses (déferrisation) ;La recharge des nappes soit par la réalisation des diguettes et banquettes, soit par la reconstitution du lit initial de la rivière ayant encouragé le retour des exploitants agricoles sur leurs terres pour poursuivre l’agriculture irriguée et accroître substantiellement leurs revenus ;La plantation de plus de 1600 arbres sous forme de brises vent agricole pour lutter contre la dégradation des sols liée au changement climatique et améliorer le rendement agricole ;L’accroissement de la productivité des terres agricoles et le renforcement de la résilience socio-économique des populations bénéficiaires par le dévéloppement des activités génératrices des revenus, avec une attention particulière portée à l’inclusion de 1206 des femmes et des jeunes et avec l’implication des associations d’usagers/usagères des ressources Naturelles du bassin du Niger;Aménagement des périmétres irrigués pour le maraichage au profit des femmes et des jeunes. ces aménagements comprennent la réalisation des forages équipés de systèmes d’exhaure alimentés par le systéme photovoltaïque notamment au Niger, Bénin, Côte d’Ivoire, Cameroun, Nigéria.la promotion de l’apiculture (tous les pays de l’ABN), de l’aviculture (Burkina- Faso et au Cameroun) et de l’écotourisme (Cameroun) a faciliter l’augmentation de façon subtentiel les revenus des communautés locales boostant du côut l’économe locale. Ainsi, ces activités ont permi de renforcer la résilience socio-économique des bénéficiaires. On note comme exemple au Bénin que le revenu moyen par mois pour les hommes est passé de 325 000 fcfa à 810 000 fcfa, pour les femmes il est passé de 138 000 fcfa à 338 000 fcfa ;L’aménagement d’une douzaine d’hectares de terres pour des activités hydro-agricoles (cultures sous serre et l’irrigation au goutte-à-goutte, etc…) afin d’accroître le revenu des populations notamment les femmes et les jeunes ;Le renforcement des coordinations nationales des usagers/usagères des ressources Naturelles du bassin du Niger avec 223 personnes dont 63 femmes formées. Le volet AGR a permis d’aménager des superficies irrigables au profit des femmes et des jeunes, ces aménagements comprennent le fonçage des forages équipés en système photovoltaïque notamment au Niger, Bénin, Côte d’Ivoire, Cameroun, Nigéria la pratique de l’apiculture a été très développée dans les pays ;Le renforcement des comités locaux de l’eau et/ou la mise en place d’un comité de gestion de point d’eau pour les eaux souterraines d’ITTAS. ;Le renforcement / Mise en place des comités de gestion et de surveillance dans la mise en œuvre des projets pilotes ;La mise en place d’une association des usagers de l’eau pour les eaux souterraines d’ITTAS ;Restructuration et redynamisation de Neuf (09) Associations Nationales et une (01) régionale des usagers et usagères des ressources naturelles du bassin du Niger pour la gestion concertée des ressources en eau et des écosystèmes associés ;La mise en place et l’animation de 3 plateformes régionales et de 7 plateformes nationales des écosystèmes transfrontaliers du Parc W, du plateau du Mont Mandara et du complexe binational BSB Yamoussa. Ces plateformes sont dotées chacune d’un document de projet pilote de démonstration à base de technologies innovantes/écologiques, d’un programme de développement des capacités et d’un système de surveillance conjointe en appui aux structures de gouvernance des plateformes fonctionnelles ;La construction d’une plateforme des eaux soutrerraines d’ITTAS pour capitaliser et promouvoir les acquis du projet et rendre les eaux souterraines plus visibles ;La mise en place d’un pool de connaissance sur la gestion conjointe des eaux de surface et souterraines composé de vingt trois (23) personnes dont trois (03) femmes, tous des experts des universités, des instituts de recherche, de l’ABN et de l’OSS et sur le protocole de Nagoya composé de seize (16) personnes dont deux femmes, tous des points focaux nationaux dudit protocole des neuf (09) pays de l’ABN. Téléchargez la fiche de présentation Documents officiels bulletin_mars_2024_vf Poids: 1.69 mo bulletin_mars_2024_vf-1 Poids: 1.69 mo bulletin_fevrier2024_vf Poids: 456.79 ko Tous les documents du Projet Evaluations et Rapports terms_reference_maj_indicator_nbo Poids: 1.13 mo aaio_pidacc_vehicule Poids: 334.32 ko Tous les documents du Projet
Projet par satellite hydrologique (SATH) Coordonnateur: M Bachir Alkali TANIMOUN Contexte La mise en œuvre du projet : « système de suivi des ressources en eau et de la prévision des écoulements par satellite dans le Bassin du Fleuve » dans le cadre du projet par satellite hydrologique (SATH) dans le bassin du Niger a démarré. Le Projet a été développé par l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) en collaboration avec EARS et UNESCO-IHE à Delft, aux Pays-Bas et est mis en œuvre dans le bassin du Niger.Le projet SATH-ABN est un système de collecte des données et d'informations par satellite sur l’hydrologie, la météorologie et l'agriculture ainsi que le suivi de l'impact du changement climatique, les inondations et la sécheresse dans le bassin du Niger. Il a pour but d'améliorer la connaissance des ressources en eau guidant la prévention des risques des catastrophes liées aux inondations et aux sécheresses, la sécurité alimentaire ainsi que la protection de l'environnement et des écosystèmes du bassin du Niger.Il s'aligne sur les objectifs du Royaume des Pays-Bas visant à renforcer les capacités institutionnelles des organismes nationaux et sous-régionaux à formuler et à mettre en œuvre des politiques efficaces sensibles au climat par la production et la large diffusion d'informations climatiques fiables et de qualité, la priorité étant accordée aux projets régionaux pour encourager le renforcement des capacités, la coopération et la cohérence au niveau régional. Le bassin du fleuve Niger est confronté à d'importants défis de développement, accentués par les effets du changement climatique. La variabilité climatique contribue à une grande variabilité interannuelle des débits du fleuve Niger et à une réduction de la capacité de stockage des barrages structurels, ce qui entraîne un stress hydrique, une érosion et un envasement qui provoquent des inondations.En outre, la faible densité du réseau d'observation des équipements de transmission automatique dans le bassin du Niger et le manque de ressources pour soutenir la gestion des infrastructures limitent la capacité de l'Autorité du bassin du Niger (ABN) à surveiller adéquatement les ressources en eau et à produire des prévisions d’écoulements pour améliorer la préparation aux catastrophes. À cet égard, le projet SATH-ABN vise à renforcer la capacité de l'ABN par la mise en place d'un système de suivi hydrologique et de prévention des risques de catastrophes par satellite pour soutenir le système de surveillance des ressources en eau et de prévision hydrologique dans le bassin du Niger.Ainsi pour assurer le rôle de veille du suivi des ressources naturelles du bassin du Niger, l’ABN a mis en place ce système de suivi et de prévention des risques de catastrophes lié aux inondations et aux sécheresses basé sur les images satellitaires à travers le projet SATH/ABN, qui vise à appuyer l’ABN dans la collecte de données hydroclimatiques, le renforcement des capacités et la mise en place d'un système de suivi des ressources en eau et de prévisions des écoulements par satellite.Le projet s'aligne sur les principes énoncés dans les principales initiatives, politiques et programmes de l’ABN adoptés par les gouvernements des pays bénéficiaires, notamment les stratégies et priorités sectorielles du bassin du fleuve Niger en termes de développement des ressources en eau, de gestion durable des ressources naturelles, de protection des écosystèmes et d'adaptation au changement climatique. Le but du projet est d'améliorer la connaissance des ressources en eau guidant la prévention des risques des catastrophes liées aux inondations et aux sécheresses, la sécurité alimentaire ainsi que la protection de l'environnement et des écosystèmes. Objectifs Objectif général du projet est d’appuyer l’ABN dans la collecte de données hydroclimatiques, le renforcement des capacités et la mise en place d'un système de suivi des ressources en eau et des prévisions des écoulements par satellite dans le bassin du fleuve Niger.Objectifs SpécifiquesOS1 : Mettre en place un système de suivi des ressources en eau et de prévision des écoulements à l’aide de l’imagerie satellitaire dans le bassin du Niger,OS2 : Renforcer les réseaux d’observations hydrométéorologiques et les capacités techniques et institutionnelles de l’ABN, OS3 : Diffuser les informations pertinentes à l’échelle du bassin, accessibles à toutes les catégories d’utilisateurs, OS4 : Faire la promotion de l’utilisation de données satellitaires dans le suivi des ressources en eau du bassin du Niger et la prévention des catastrophes.L’usage de la technologie basée sur le satellite en hydrologie permettra de renforcer les capacités de l’ABN en collecte de données en vue d’améliorer les méthodes d’élaboration d’informations hydroclimatiques nécessaires aux prises des décisions. La maîtrise de cette technologie permettra aussi de faire le suivi efficace des inondations, des sécheresses et des variabilités climatiques du bassin du Niger. Résultats atteints La mise en œuvre de projet permettra d’obtenir les résultats suivants : un système de suivi des ressources en eau et de prévision des écoulements à l’aide de l’imagerie satellitaire dans le bassin du Niger mis en place et opérationnel;les réseaux d’observations hydrométéorologiques et les capacités techniques et institutionnelles des SHN et DMN des Etats membres de l’ABN sont renforcés ;l’utilisation de données satellitaires dans le suivi des ressources en eau du bassin du Niger et la prévention des catastrophes naturelles est vulgarisée ;des produits d’informations climatiques liées aux inondations et sécheresses à l’échelle du bassin, accessibles à toutes les catégories d’utilisateurs sont élaborés et diffusées.Ces résultats permettront une meilleure adaptation des usagers aux impacts des changements et aux variabilités climatiques pour une réduction significative de la pauvreté dans le bassin du Niger. Le système d'information satellitaire sur les ressources en eau du bassin du Niger, une fois approprié par l'ABN, constitue un outil puissant de prise de décision car il va permettre d’aborder des produits d’informations relatives à la gestion intégrée des eaux et à la protection de l'environnement dans le bassin pour permettre à l’ABN de jouer pleinement son rôle d'organisme de bassin transfrontalier. Composante 1 : Développement et mise en place d’un système de suivi des RE par satellite dans le bassin du Niger. Cette composante permettra de mettre en place un système innovant de haute technologie pour le suivi des ressources en eau du bassin du Niger. Elle vise à renforcer le développement des prévisions d'inondations et de sécheresses, et à fournir une formation technique aux experts de l’ABN et les techniciens des Etats membres sur l'appropriation d’un système de gestion de l'information satellitaire pour le suivi des ressources en eau et la prévision des écoulements à l'aide d’imagerie satellitaire dans le bassin du fleuve Niger. Composante 2 : Opérationnalisation du Système de suivi des ressources en eau par satellite Cette composante vise à moderniser les technologies dépassées et à réhabiliter les équipements de collecte, de traitement et d'archivage des données hydroclimatiques en vue d’assurer un suivi hydrologique efficace du fleuve Niger et ses affluents. L’ABN sera dotée d’un système de suivi hydrologique par satellite en complément de ce qui existe en matière de collecte, de transmission et de valorisation. Cependant, des faiblesses ont été constatées et remettent en cause la pérennité de cette activité. Cela s’explique principalement par un manque d’entretien et de maintenance des équipements par les pays, actes de vandalisme, insécurité, etc. Face à ce constat, des solutions innovantes doivent être recherchées pour assurer la pérennisation du suivi hydrologique qui reste une fonction centrale de l’ABN.Par ailleurs, pour assurer le rôle de veille du suivi des ressources naturelles du bassin du Niger, un système de suivi et de prévention des risques de catastrophes lié aux inondations et aux sécheresses basé sur le satellite a été développé et mis en place. D’où l’opérationnalisation de ce système est capitale pour l’ABN au vu des défis multiples que fait face le bassin du Niger au regard du changement climatique. Composante 3 : Elaboration et diffusion des produits d’information hydroclimatiques pour les prises de décisions Cette composante a pour objectif de renforcer l’élaboration de prévisions des inondations et des sécheresses. Cette étape permettra de faire le mapping des risques climatiques et de vulnérabilité dans le bassin. Des indicateurs de suivi de ces risques seront élaborés enfin de produire les outils à multirisques pour les utilisateurs finaux. Les activités de cette composante ont également pour but d’informer et de sensibiliser les décideurs, les experts et les utilisateurs finaux de l’information hydroclimatique en vue de diffuser efficacement les bulletins issus de l’exploitation des images satellitaires. La diffusion des produits élaborés est l’une des principales activités en matière de prévention et de gestion de risques de catastrophes dans le bassin. Les usagers et usagères de l’eau, les services météorologiques et hydrologiques nationaux, les agences de gestion de risques des catastrophes et les canaux appropriés de communication (Médias publics et privés) seront impliqués pour diffuser et publier les alertes dans l’objectif d’améliorer la résilience de la population du bassin du Niger au changement de climat. Aussi, des actions de : (i) sensibilisation des utilisateurs, des décideurs et des femmes sur les risques de catastrophes liés aux inondations et sécheresses sont envisagées pour éclairer les prises de décisions et de (ii) de formations techniques des experts de l’ABN et acteurs de l’eau des Etats membres sur l’appropriation du système de gestion de l’information satellitaire en vue de faire le bon suivi des ressources en eau et de prévisions des écoulements à l’aide de l’imagerie satellitaire dans le bassin de fleuve du Niger Composante 4 : Coordination et gestion du projet Cette composante se chargera de la mise en place de l’équipe de projet à travers la mise en place du personnel et l’acquisition des équipements de travail. La coordination assurera la gestion du projet, la planification opérationnelle et le suivi de l’exécution des activités au quotidien. Elle veillera à une bonne gestion financière des ressources allouées au projet. Elle assurera en outre le renforcement des relations institutionnelles, l’organisation des réunions du comité de pilotages et des missions d’audit du projet. Les activités comprennent (i) Suivi et Évaluation ; (ii) Audit et gestion financière ; et (iii) Appui au fonctionnement. BUDGET DU PROJETLa mise en œuvre du projet comprend trois (3) phases à savoir : (i) une phase de développement ; (ii) une phase de mise en œuvre et (iii) une phase d'exploitation et de maintenance.La phase de développement pour l’élaboration du document du projet par le consultant EARS pour un montant de 42 280 Euros en 2011 ; achevéeLa phase de mise en œuvre est estimée à 4 043 831 Euros sur une période de 3 ans. Le bailleur de fonds ORIO-EVD a octroyé un montant de 2 783 290 Euros représentant environ 49,86% sous forme de Don et l’ABN devra mettre à disposition des services en nature estimés à hauteur de 1.887.604 Euros représentant 46,68%. Les deux partenaires techniques de mise en œuvre (EARS et UNESCO-IHE) devront fournir respectivement 100.000 Euros et 40.000 Euros correspondant à 2,47% et 0,99%. Dans le cadre de sa contribution, l’ABN a obtenu un financement additionnel d’un (1) million d’Euro de la Banque Afrique de Développement (BAD) à travers le Fonds ClimDev pour réaliser des activités non prises en compte par le financement ORIO. achevéeLa phase d'exploitation et de maintenance pour une durée de 5 ans estimée à un montant total de 765 590 Euros. en coursRECAPITULATIF DE FINANCEMENCE PERIODESPHASES PROJETMONTANT (Euros)AUTRES CONTRIBUTEURS2011-2012Elaboration du document du projet42 280 2012-2019Mise en œuvre2,016 millionABN = 1,887 millions en natureBAD à travers ClimDev = 1 million Euro2020 à dateOpération et Maintenance765 590ABN = 2,017 million en natureEn coursMontant total 2,824 millions4,897 millionsSYNTHESE DES REALISATIONS DE LA PHASE I DU PROJETLa mise en œuvre de la première phase du projet a permis la réalisation de plusieurs activités dont entre autres :a. Le développement, la mise en place et l’opérationnalisation d’un système de réception et de traitement de données satellitaires au siège de l’ABNl’acquisition des équipements (machines de travail, serveur de stockage et de traitement de données et une antenne de réception d’images) ;le développement /calage-validation de deux modèles : (i) un modèle climatique pour le bilan énergétique de l’eau et (ii) un modèle hydrologique à grande échelle (pluie-débit) pour les prévisions.b. Le renforcement des capacités des experts de l’ABN et des pays membres les ateliers de sensibilisation et de formation des utilisateurs finaux, plus de 800 parties prenantes (comprenant des experts de l'ABN et des experts nationaux, des utilisateurs et des décideurs) à l'utilisation des données satellitaires dans la surveillance des ressources en eau dans le bassin du Niger et à la prévention des risques de catastrophe liés aux inondations et aux sécheresses ;la fourniture de matériel informatique et hydrométriques : (i) 50 kits d’équipement informatique (ordinateurs de bureau+ Laptop et imprimantes) au profit des Services Techniques, Coordinations des Structures Focales Nationales (SFN), Coordinations Nationales des Usagers (ères) des Ressources Naturelles du Bassin du Niger (CNU/CRU) et (ii) 10 nouvelles stations d'observation hydrologique avec transmission automatique ;les maintenances des stations hydroclimatiques pour soutenir la collecte, la gestion et le traitement des données de terrain ; etles mesures des débits des stations prioritaires et la collecte de données pour le calage/validation des données satellitaires.c. La production et la diffusion de données et informations hydroclimatiques pour les prises de décisions la production et la diffusion de bulletins d'alertes et de notes hydroclimatiques sur les inondations et sécheresses ;la mise en place d’une plate-forme de communication sur la diffusion des informations et prévisions des risques de catastrophes dans les pays membres ;la création d’une base de données hydroclimatiques régional ;le développement d’un site web et d’un site FTP pour la diffusion des produits et informations climatiques http://www.sath.abn.ne/;le développement du nouveau domaine de l'ABN pour archiver et sécuriser les données et informations de l’ABN.PHASE II DU PROJET « OPERATION ET MAINTENANCE »Cette phase d’opération et de maintenance qui a démarré depuis 2020, consiste à la consolidation des acquis et à l’accompagnement de l’ABN pendant les cinq (5) prochains ans. Elle est estimée à 2.783.290 Euros dont le bailleur de fonds apporte un financement à hauteur de 765 590 euros, représentant 27,51% du coût total sous forme de don et l’ABN assurera les services en nature estimés à un montant de 2 017 700 euros représentant 72,49%.Les activités principales à mener au cours de cette phase sont les suivantes :la formation des experts dédiés de l’ABN pour la pérennisation du système;l’accompagnement technique de la mise en œuvre des activités du projet ;l’acquisition d’équipements et des logiciels pour la pérennisation du système;l’amélioration et mise à jour régulière des outils (modèles développés). Télécharger la fiche de présentation Documents officiels bulletin_mars_2024_vf Poids: 1.69 mo bulletin_mars_2024_vf-1 Poids: 1.69 mo bulletin_fevrier2024_vf Poids: 456.79 ko Tous les documents du Projet Evaluations et Rapports terms_reference_maj_indicator_nbo Poids: 1.13 mo aaio_pidacc_vehicule Poids: 334.32 ko Tous les documents du Projet
Projet GIZ-Appui à l’Autorité du Bassin du Niger Coordonnatrice : Hanna Albrecht Telephone: +227 86 38 19 92Courriel : : Niamey-Niger 2023 – 2026 Budget prévionnel : 3 500 000 Euros Activités principales Actuellement dans sa troisième phase de mise en œuvre, le projet met l’accent sur :- L’accompagnement technique et financier pour l’élaboration du Plan opérationnel 2025–2034 et l’évaluation du Plan 2016–2024.- L’adaptation du Plan stratégique au Plan opérationnel.- L’appui et le conseil pour la mise en œuvre d’initiatives communautaires dans les domaines de la gestion de l’eau, de l’adaptation au changement climatique et de la lutte contre l’érosion.- L’organisation d’ateliers de renforcement d’équipe (Team Building) pour les collaborateurs de l’ABN.- Le soutien technique et financier à la mise en œuvre d’initiatives de communication interne et externe.- L’appui à la conception et à la mise en œuvre d’initiatives de numérisation.- L’assistance technique pour définir et mettre en œuvre les services du système d’alerte précoce contre les inondations.- La réhabilitation et l’extension des stations du système d’alerte précoce.- La formation du personnel de l’ABN et des Systèmes de Focalisation Nationaux (SFN) à l’utilisation des outils numériques.- L’accompagnement technique pour assurer le déploiement réussi du système d’alerte précoce amélioré. Modalités de mise en œuvre Pour atteindre ses objectifs, le projet mobilise différents mécanismes :- contrats de financement,- subventions locales,- mobilisation d’experts nationaux et internationaux.Ces expertises et partenariats permettent de mettre à la disposition de l’ABN des produits et services de haute qualité au bénéfice des populations du Bassin du Niger. Contexte Né de la coopération entre le Niger et la République fédérale d’Allemagne en 2007, le Projet GIZ – Appui à l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) est une initiative régionale qui vise à renforcer la coopération transfrontalière pour une gestion durable des ressources naturelles.Aligné sur les priorités stratégiques et opérationnelles de l’ABN, le projet répond aux besoins des pays membres grâce à une approche participative et à des partenariats de proximité. Description Le projet Appui à l’ABN est à sa troisième phase de mise en ouvre et se concentre sur les activités suivantes :- Conseils techniques et appuis financiers à l’ABN dans l’élaboration du plan opérationnel 2025-2033 sur la base de l’évaluation de celui de 2016-2024 ainsi le plan stratégique - Appui et conseils à l’ABN dans la mise en œuvre d’initiatives communautaires dans les domaines de l’utilisation des ressources en eau, de l’adaptation au changement climatique et la lutte contre l’érosion- Organisation d’un atelier de Team Building pour les collaborateurs de l’ABN- Appui technique et financier en vue la mise en œuvre d’initiatives de communication internes et externes- Appui technique et conseils dans le but de concevoir et de mettre en œuvre des initiatives de numérisation- Appui et conseils dans l’élaboration d’un plan opérationnel 2025-2023 sur la base de l’évaluation du plan 2016-2024- Apports techniques et conseils à l’ABN pour la définition des prestations du système d’alerte précoce de lutte contre les inondations- Apports techniques et conseils à l’ABN pour la réhabilitation et l’extension des stations du système d’alerte précoce des inondations- Formations du personnel ABN et SFN à l’utilisations des outils informatiques/digitaux- Accompagnement technique en vue de la mise en œuvre réussie du système d’alerte précoce amélioré.Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, le projet finance à travers des contrats de financement, financement ou contrat des subventions locales. Le projet fait appel à des experts nationaux et internationaux afin de mettre à la disposition de l’ABN des produits et de services de qualités. Objectifs L’objectif principal est de renforcer les capacités de l’ABN dans la gestion concertée des ressources en eau. Cela passe notamment par :- l’amélioration du cadre institutionnel,- la mise à disposition de produits et services adaptés,- le développement et l’extension des systèmes d’alerte précoce afin de protéger les populations contre les inondations. Résultats attendus Les résultats attendus sont :- Les produits et services pour la gestion communautaire du bassin du Niger sont fournis sur la base d’une priorisation selon des critères définis- Le cadre institutionnel de l’ABN est amélioré- La performance du système d’alerte précoce des inondations de l’ABN est améliorée Composante 1 : Renforcer la mise en œuvre des outils de pilotage du plan opérationnel. Composante 2 : Accroître les capacités de l’ABN dans la gestion commune des projets d’infrastructures et de protection des ressources naturelles.. Composante 3 : Soutenir la mise à l’échelle du système d’alerte précoce dans les pays membres.. ALBRECHT HannaChef de projet ; ADAM SAMBA Abdou SalamConseiller Technique SAP et Suivi SALISSOU MAIGARI AichatouConseillère ABDOULAYE MOUSSA Mamane BRAH MANI MAMANE IBRAH Télécharger la fiche de présentation du Projet GIZ Documents officiels bulletin_mars_2024_vf Poids: 1.69 mo bulletin_mars_2024_vf-1 Poids: 1.69 mo bulletin_fevrier2024_vf Poids: 456.79 ko Tous les documents du Projet Evaluations et Rapports terms_reference_maj_indicator_nbo Poids: 1.13 mo aaio_pidacc_vehicule Poids: 334.32 ko Tous les documents du Projet
Programme Intégré de Développement et d'Adaptation au Changement Climatique (PIDACC) - Tchad Coordonnateur National PIDACC/BN Composante Tchad : MAHAMAT TIDJANI DJIMET Téléphone : (+235) 66 42 42 77 2019 – 2027 Budget prévionnel : 16 076 749 433 CFA Les pricipaux partenaires financiers - Don FAD - Don FAT- Don UE - Don GCF Bénéficiaires - Institutions régionales et nationales de la GIRE- Acteurs locaux et populations du bassin- Organisations de la société civile et plateformes régionales Modalités de suivi-évaluation - Suivi trimestriel des activités régionales- Rapports semestriels et annuels consolidés- Système régional informatisé de S&E (en lien avec les pays)- Évaluations internes et externes périodiques- Outils de capitalisation (fiches, vidéos, rapports de synthèse) Parties prenantes impliqués dans le projet L’approche globale du PIDACC/BN est basée sur le faire faire et le soutien de la protection des ressources en eau, des sols et des écosystèmes à l’échelle des bassins versants.Elle consiste à l’établissement de partenariats à travers les conventions entre le Programme et les autres acteurs notamment : - Le Secrétariat Général du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement (SG/MEA) ;- La Direction Générale des Ressources en Eau et de la Réglementation (DRER) ;- La Direction des Forêts, de la Promotion de la Filière et de la Lutte Contre la Désertification (DFPFLCD) ;- La Direction Générale du Génie Rural et de l’Hydraulique Agricole (DGGRHA),- La Direction de l’Hydraulique Pastorale (DHP) ;- La Direction des Pêches, de l’Aquaculture et de la Valorisation des produits (PAVP). Risques potentiels et mesures d’atténuation - Risque : Faible coordination entre les pays → Mesure : Renforcement du CRP et des outils d’harmonisation - Risque : Insuffisance de financement complémentaire → Mesure : Mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation des ressources Contexte L’Autorité du Bassin du Niger (ABN) est l’une des plus anciennes organisations sous régionales du bassin intervenant dans la problématique de la mise en valeur et de la gestion rationnelle de l’eau, de l’environnement et du développement intégré. L’organisation regroupe neuf (9) États d’Afrique de l’Ouest et du Centre que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad. Le PIDACC/BN découle du Plan d’Actions pour le Développement Durable du Bassin du Niger (PADD) et de son Programme d’Investissement (PI) enrichi par le Schéma Régional de Lutte contre l’ensablement et le Plan Stratégique (PS) adoptés par les pays membres de l’ABN. Le Programme se justifie par la nécessité de promouvoir un développement social durable, de protéger les grandes infrastructures hydrauliques construites dans le bassin et les principales zones humides. Le programme vise aussi la consolidation et l’extension des importants acquis du précédent Programme de Lutte Contre l’Ensablement dans le Bassin du Niger (PLCE/BN). Description Principales activités prévuesComposante i) : Développement de la résilience des ressources et des écosystèmes :- La protection des ressources et des écosystèmes à travers la lutte contre l’érosion et l’ensablement, la gestion forestière durable, la protection de la biodiversité et la lutte contre la pollution des eaux ;- Au renforcement de la gestion partagée des ressources naturelles par l’élaboration et la mise en œuvre des outils d’adaptation aux changements climatiques et de gestion partagée durable de l’eau.Composante ii) : Développement de la résilience de la population : Le développement des systèmes agricoles et pastoraux : ce volet comprend la réhabilitation et la construction des barrages et retenues d’eau, des seuils d’épandage des crues, l’aménagement d’un périmètre pastoral et des petits périmètres irrigués et la réhabilitation d’une station de pompage pastorale. Le développement de la pêche et de la navigation : ce volet comprend l’appui au développement des activités de pêche et de pisciculture autour les grands réservoirs, étangs, barrages et retenues hydro-agricoles, y compris la construction/réhabilitation des stations d’alevinage et la fourniture d’équipements aux pêcheurs (filets, pirogues, appontements, unités transformation et de conservation de poissons etc.). Il inclut aussi la réalisation des activités de contrôle et de valorisation de la jacinthe d’eau le long des voies navigables.Les mesures d’accompagnement et la protection sociale à travers l’organisation des comités de gestion des infrastructures, l’organisation et l’équipement des acteurs de la pêche, la lutte contre les plantes envahissantes, la réalisation des infrastructures communautaires et la promotion des activités génératrices de revenus.Le renforcement des capacités d’adaptation des communautés par le développement d’outils d’adaptation et de gestion des ressources en eau dans le bassin, le renforcement des capacités d’adaptation et d’intervention des Services Techniques Déconcentrés et des usagers/usagères des ressources naturelles ainsi que l’amélioration et la capitalisation des connaissances. Objectifs L’objectif du Programme est de contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du Niger par une gestion durable des ressources naturelles. De manière spécifique, il vise à : i) réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger, ii) améliorer la capacité d’adaptation des populations aux changements climatiques, et iii) améliorer la gestion des ressources naturelles et la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.De manière spécifique, le PIDACC/BN vise à :- réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger ;- améliorer la capacité d’adaptation des populations au changement climatique ;- améliorer la gestion des ressources naturelles et la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols. Résultats attendus Les résultats attendus des composantes sont :- L’ensablement du fleuve a diminué ;- Les écosystèmes du bassin sont restaurés et mieux gérés ;- Les productions ont augmenté et sécurisées ;- Les revenus ont augmenté ;- L’adaptation au changement climatique (CC) est renforcée. Composante 1 : Développement de la résilience des ressources naturelles et des écosystèmes (S/C) 1.1 : Protection des ressources et des écosystèmes ;S/C1.2 : Renforcement de la gestion partagée des ressources naturelles ;S/C1.3 : Appui au développement des plantations forestières et agroforestières ; Composante 2 : Développement de la résilience des populations S/C2.1 Développement des infrastructures à buts multiples ;S/C 2.2 Mesures d’accompagnement et de protection sociale ;S/C 2.3 Développement des chaînes de valeurs agricoles ;S/C 2.4 Renforcement de capacités. Composante 3 : Coordination et gestion du Projet. Les sous-composantes 1.3, 2.3 et 2.4 sont spécifiques à la Côte d’Ivoire et concernent surtout la zone Centre.Les questions du genre et de la protection de l’environnement sont intégrées de manière transversale à toutes les composantes. Mahamat Tidjani DjimetCoordonnateur(+235) 6642 42 77 Badmonkréo BoussalaResponsable des CES/DRS(+235) 66 24 99 38 Ahmat Moussa NgarandiResponsable des Infrastructures(+235) 66 31 74 94 Adji Abagana MahamatResponsable en suivi et Evaluation(+235) 66 30 46 18 Adoum KelleiResponsable en sauvegardes environnementale et sociale(+235) 66 36 34 45 Habdekebeng Rebecca DjambayeResponsable Genre et Développement social(+235) 66 26 97 32 Djimet Ngaba TchéréResponsable Passation des Marchés(+235) 66 29 79 07 Oumar AttiéResponsable administratif et financier(+235) 62 51 51 52 Mahamat Ahmat SoulemanComptable(+235) 66 26 11 60 Malloum Nicolas DimouyaChef d’Antenne de Pala(+235) 66 41 82 30 AyanéSecrétaire(+235) 60 48 28 36 Télécharger la fiche de présentation du PIDACC Tchad Documents officiels bulletin_mars_2024_vf Poids: 1.69 mo bulletin_mars_2024_vf-1 Poids: 1.69 mo bulletin_fevrier2024_vf Poids: 456.79 ko Tous les documents du Projet Evaluations et Rapports terms_reference_maj_indicator_nbo Poids: 1.13 mo aaio_pidacc_vehicule Poids: 334.32 ko Tous les documents du Projet
Programme Intégré de Développement et d'Adaptation au Changement Climatique (PIDACC) - Guinée Coordonnateur National PIDACC/BN Composante Guinée : CAMARA Mamady Télephone : (+224) 629 77 83 08WhatsApp: +224 657 45 27 87Email: 2019 – 2027 Budget prévionnel : 11 837 000 000 CFA Les pricipaux partenaires financiers - Don UE- Don GCF/FVC- Prêt GCF/FVC- Prêt FAD- Don FEM- Contrepartie- Bénéficiaires Bénéficiaires - Institutions régionales et nationales de la GIRE- Acteurs locaux et populations du bassin- Organisations de la société civile et plateformes régionales Modalités de suivi-évaluation - Suivi trimestriel des activités régionales- Rapports semestriels et annuels consolidés- Système régional informatisé de S&E (en lien avec les pays)- Évaluations internes et externes périodiques- Outils de capitalisation (fiches, vidéos, rapports de synthèse) Risques potentiels et mesures d’atténuation - Risque : Faible coordination entre les pays → Mesure : Renforcement du CRP et des outils d’harmonisation - Risque : Insuffisance de financement complémentaire → Mesure : Mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation des ressources Contexte Description du contexte dans lequel le projet s'inscrit. Incluez les raisons pour lesquelles le projet est nécessaire et les problématiques qu'il vise à résoudre.Justifiez la pertinence du projet dans le cadre des initiatives de l’ABN.Au regard des multiples résultats satisfaisants obtenus par les pays bénéficiaires du Programme de Lutte Contre l’Ensablement dans le Bassin du Niger (PLCE/BN), l’ABN a initié avec l’appui technique et financier de la Banque Africaine de Développement (BAD), de la Commission Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), de la Facilité Africaine de l’eau (FAE) et du Consortium pour les Infrastructure en Afrique (ICA),la seconde phase dudit Programme régional dénommé « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN)», en vue non seulement de consolider les acquis du PLCE/BN, mais aussi de les étendre aux autres pays membres du bassin.Le PIDACC/BN découle du Plan d’Actions pour le Développement Durable du Bassin du Niger (PADD) et de son Programme d’Investissement (PI) enrichi par le Schéma Régional de Lutte contre l’ensablement ainsi que le Plan Stratégique (PS) adoptés par les pays membres. Ce Programme contribuera ainsi au renforcement de l’intégration régionale des neuf pays membres de l’ABN (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria et Tchad) par notamment : (i) la lutte contre l’ensablement du fleuve Niger, essentiellement lié à l’érosion éolienne et hydrique de l’amont vers l’aval c’est-à-dire de la Guinée jusqu’au Nigéria ; (ii) l’appui à la gestion partagée des ressources en eau ; (iii) le développement de la résilience des écosystèmes, des ressources naturelles et des populations appuyées par des mesures d’adaptation au changement climatique ; et (iv) la réhabilitation des tronçons de navigation afin de renforcer les échanges entre certains pays membres.La zone d’intervention du PIDACC/BN couvre les neuf (9) pays du bassin du Niger dont sept (7) pays de la CEDEAO (Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger et Nigeria) et deux (2) pays de la CEEAC (Cameroun et Tchad). En Guinée le PIDACC.BN intervient dans trois régions administratives : Faranah (Préfectures de : Faranah, Kissidougou, Dabola et Dinguiraye), Kankan (Préfectures : Kankan, Siguiri, Mandiana et Kouroussa) et N’Zérékoré (Préfecture de Beyla) pour une superficie d’environ 121 496 km2. La population de la zone est estimée à 3 254 549 habitants (RGPH 3 2014)Le programme s’articule autour de trois (3) composantes : (i) Développement de la résilience des écosystèmes et des ressources naturelles (ii) Développement de la résilience des populations ; et (iii) Coordination et gestion du programme.Les questions du genre et de la protection de l’environnement sont intégrées de manière transversale à toutes les composantes.Le coût total du PIDACC/BN, y compris les imprévus en hors taxes et hors douanes, est estimé à 132,025 milliards de FCFA financés par la BAD (FAD) et ses partenaires (GCF, GEF/FEM, UE, GVT, BENfs, ABN). Pour la composante PIDACC/BN_Guinée, le coût total, y compris les imprévus en hors taxes et hors douanes, est estimé à environ 11 milliards 535 millions de FCFA. A cela s’ajoute un montant de 14 Millions d’Euros financés par la Coopération Financière Allemande à travers la KfW.Le programme avait une durée de six (6) ans (2019 – 2025) avec une prorogation de deux ans.. Description Le Développement de la résilience des écosystèmes et des ressources vise à préserver les ressources et les écosystèmes du sous bassin du Niger à travers la réduction du processus d’ensablement et leur aménagement afin de renforcer leur résilience. Elle est subdivisée en 2 sous-composantes : (i) Protection des ressources et des écosystèmes par la protection des têtes de sources et des berges, les travaux de Conservation des eaux et du sol et la stabilisation des ravins et (ii) Renforcement de la gestion partagée des ressources naturelles par la mise en place d’une stratégie nationale aux changements climatiques et au renforcement des capacités des acteurs dans la gestion des ressources naturelles. Le Développement de la résilience des populations vise à améliorer leur résilience par la création d'infrastructures hydro agricoles multifonctionnelles, augmentant ainsi la productivité et la production animale, contribution au PIB et réduisant l'insécurité alimentaire. Il est subdivisé en (i) développement des infrastructures à buts multiples dans les sous-secteurs hydro-agricoles, élevage, pêche et navigation et (ii) mesures d'accompagnement et de protection sociale. Objectifs Énumérez les objectifs stratégiques qui sous-tendent le projetL’objectif global du Programme est de contribuer à l’amélioration de la résilience des écosystèmes du fleuve Niger et des populations par une gestion durable des ressources naturelles. L’Objectifs spécifiques du programme vise à : i) préserver les écosystèmes du Bassin, notamment à travers la réduction du processus d’ensablement du fleuve Niger ; et ii) améliorer la résilience des systèmes de production et des populations. Résultats attendus Les résultats mesurables que le projet vise à obtenir, ainsi que les bénéfices attendus pour les communautés ou la région sont :- 300 ha des Travaux de conservation des Eaux et des sols (CES) dans les parcelles cultivées réalisés. - 108 ha de Protection des têtes de sources et des berges dans le sous-bassin de Niandan, Milo et Tinkisso sur les 2 rives réalisés- La restauration des berges à Faranah : à 189 km.- 1700 m3 des ravins par des ouvrages physiques stabilisés - 190 ha de l’agroforesterie dans Kankan, Faranah et la préfecture de Beyla réalisés par la mise en jachère améliorée - 500 ha des frayères et plaines d’inondation aménagés- 100 ha Mise en défens et Régénération Naturelle Assistée (RNA) dans le Sous-bassin de Tinkisso : - 1318 ha des Travaux de plantation dans les forêts communales villageoises et communautaires réalisés. - Des plans directeurs des sous-bassins élaborés - Des plans de gestion des sites Ramsar élaborés en collaboration avec la L’Office Guinéenne des Parcs Nationaux et Réserves de faunes (OGPRNF) du ministère de l’Environnement et du Développement Durable. - Des guides de bonnes de pratiques et de technologies d’agriculture climato-intelligente (AIC) élaborés et diffusés. - Six (6) stations hydrologiques réhabilitées- Six (6) stations météorologiques (stations synoptiques, agro-climatiques et pluviométriques) équipés.- Des acteurs formés notamment : • Cadres de la Structure focale nation / Autorité du bassin du Niger (SFN/ABN) sur la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), ;• Cadres de la SFN et des services techniques sur la Gestion des ressources naturelles (GRN) et sur l'adaptation, • Pépiniéristes et des artisans de fabrication des briques stabilisées, • Organisation des comités sur la gestion des infrastructures,• Diffusion de l’information agro-climatique et vulgarisation du guide des bonnes pratiques de changement climatique.- Deux (2) retenues d’eau d’infrastructures hydro-agricoles réhabilitées - 52 infrastructures d’élevage réalisées dont 19 forages pastoraux ; une rampe d’accès de 20m; 16 parcs de nuit ; 15 couloirs de vaccination; un kit de production de foins naturel.- 27 infrastructures de pêche réalisées dont 03 écloseries construites, un vivier de stockage d’alevins, 17 étangs piscicoles réhabilités ; 06 nouveaux étangs construites.- Deux (2) infrastructures de navigation dont : i) un débarcadère réhabilité, et un (1) quais d’accostage construit. - Plantes envahissantes traitées et valorisées de 75 km - 15 infrastructures communautaires d’adaptation réalisées notamment 2 magasins de stockage, 2 aires de chassage, 2 étales de vente et 9 forages, , - 14 ouvrages de franchissement (dalots) destinés à faciliter la mobilité des usagers communaux construits.- 9 forages communautaires installés- 10 sous projets des PME des jeunes mises en place- 40 sous projets des groupes vulnérables dont16 sous projets à Kankan, 16 à Faranah et 8 à Nzérékoré précisément dans Beyla sont réalisés- Des Opérateurs de la pêche organisés par l’Assistance Technique (sous-projets) ; - Un guide des bonnes pratiques forestières, agricoles et pastorales élaboré et validé du par l’Assistance Technique ;- Des Plans Communaux d’adaptation aux Changement Climatique (par l’Assistance Technique) préparés Composante 1 : Développement de la résilience des écosystèmes et des ressources Composante 2 : Développement de la résilience des populations Composante 3 : Coordination et gestion du Projet. CAMARA MamadyCoordonnateur National(+224) 629 77 83 08 / BAH Mamadou AliouRSE(+224) 622 52 12 SANO IbrahimaRAF(+224) 657 81 59 N’Diaye Pape-JeanRPM(+224) 622 39 39 HABA SidikiResp. des Infrastructures Hydrauliques et Communautaires(+224) 628 55 25 DOUMBOUYASidiki Expert en SE&S(+224) 622 96 19 LOUA Seny ChantaleExpert en Genre/Communication(+224) 628 40 48 FOFANA AgassimAssistant de Direction(+224) 628 91 00 KOUYATE IbrahimaAgent de Liaison(+224) 628 65 14 SANGARE SidikiChauffeur(+224) 622 58 83 58 CISSE AbdoulayeChauffeur(+224) 622 98 08 60 SYLLA AboubacarChauffeur(+224) 620 98 96 79 Télécharger la fiche de présentation du PIDACC Guinée Documents officiels bulletin_mars_2024_vf Poids: 1.69 mo bulletin_mars_2024_vf-1 Poids: 1.69 mo bulletin_fevrier2024_vf Poids: 456.79 ko Tous les documents du Projet Evaluations et Rapports terms_reference_maj_indicator_nbo Poids: 1.13 mo aaio_pidacc_vehicule Poids: 334.32 ko Tous les documents du Projet