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Réalisation des travaux de traitement mécanique des ravins dans les communes de Bembèrèkè, de Kalalé et de Karimama
Lundi, 06 Mars 2023 11:16

Les pressions exercées sur les sols et sur la végétation ont eu des conséquences négatives sur la productivité des sols qui a fortement diminué atteignant des proportions inquiétantes dans le bassin du Niger et plus particulièrement dans la portion béninoise. Les causes principales de cette situation sont essentiellement dues aux variations climatiques aggravées par des systèmes de production et d’exploitation des ressources naturelles peu soucieux de leur régénération (défrichement incontrôlé, dessouchage, surexploitation des sols, utilisation abusive des engrais chimiques, etc…).

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Atelier National FRACC Bénin
Lundi, 06 Mars 2023 11:12

La salle des fêtes de l'hôtel Sun Beach de Fidjrossè a servi de cadre à un atelier d'envergure nationale ce jeudi 2 février 2023. Ayant réuni plusieurs acteurs et cadres des eaux et mines, cet atelier était une concertation sur l'opérationnalisation du fonds régional d'adaptation au changement climatique ( FRACC/PSE) dans le bassin du Niger. Selon le coordonnateur national du programme intégré d'adaptation au changement climatique, Adamou WOROU WARA, le présent atelier national entre en droite ligne avec la décision n°2 du 11e sommet des chefs d'États tenu à Cotonou le 8 janvier 2016. Ladite décision est relative au financement du plan opérationnel du Bassin du Niger et porte la mise en place du fond régional d'adaptation au changement climatique.


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Magazine d'information du PIDACC N°0001-Avril 2022
Jeudi, 09 Février 2023 17:11

Le Bassin du Fleuve Niger partagé par neuf (9) Pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigeria et Tchad), revêt une importance capitale pour les populations riveraines et les économies des pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). L’aridification du climat et la diminution des débits observée depuis plusieurs décennies, associée localement à une pression foncière, ont fortement contribué à la dégradation généralisée des ressources naturelles et des écosystèmes, à l’aggravation de l’érosion hydrique et éolienne ainsi qu’à l’ensablement du Fleuve Niger. Ces phénomènes amplifiés d’année en année par les sécheresses récurrentes, fragilisent les conditions de vie des populations et la biodiversité du bassin ainsi que la survie du fleuve dont le fonctionnement est complètement perturbé parfois par des inondations ou des étiages sévères.
L’approche méthodologique pour faire face au changement et à la variabilité climatique dans le Bassin du Niger a respecté toutes les étapes d’élaboration des outils d’aide à la décision, depuis le bilan diagnostic jusqu’au plan d’opérationnalisation.

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Le Leadership de la Banque Africaine de développement (BAD) dans la sauvegarde du fleuve Niger
Vendredi, 25 Novembre 2022 08:12

Le fleuve Niger constitue un des piliers économiques important des neuf pays membres de l’ABN. A ce jour, sept des neuf pays du Bassin figurent parmi les 20 pays les plus pauvres du monde. Près de 85% de la population du bassin vivent en zone rurale où la sécurité alimentaire et le bien-être social dépendent directement des ressources du bassin, notamment les ressources en eau.  Les enjeux de développement auxquels le Bassin du Niger est confronté sont : i) l’augmentation de la population et des groupes vulnérables : le Bassin est peuplé d’environ 160 millions de personnes avec une croissance moyenne annuelle de 2,8 pour cent par an. La majorité de la population vit au Nigeria dont plus de 80 millions d’habitants tirent directement leurs moyens d’existence du Bassin. Plus de la moitié de cette population est composée en majorité de femmes et d’enfants de moins de 15 ans ;et  ii) L’érosion hydrique et l’ensablement constituent une menace grave pour les écosystèmes du fleuve Niger, d’une part, pour les écoulements des eaux vers l’aval et le maintien des équilibres biologiques et écosystèmes naturels, et, d’autre part, pour les habitats et l’ensemble des activités socio - économiques du bassin.

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Publication°3 PIDACC/BN- Composante Niger : Restauration du couvert végétal des terres dégradées à travers la mise en œuvre des sous projets CES/DRS
Jeudi, 20 Octobre 2022 10:55

A l’instar des autres pays membre du Bassin du Niger, le Niger est confronté aux effets négatifs du changement climatique avec ses répercussions sur les activités agrosylvopastorales et halieutiques fragilisant du coup les communautés surtout celles vivant en milieu rural. C’est dans ce contexte que l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) et ses partenaires ont financé un programme de grande envergure regroupant ses neuf (9) Etats membres intitulé « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN) »
La Composante Niger du PIDACC/BN vise à contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du Niger par une gestion durable des ressources naturelles. De manière spécifique, le Programme vise à : (i) réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger, (ii) améliorer la capacité d’adaptation des populations au changement climatique, (iii) améliorer la gestion des ressources naturelles et la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme, l’Union Européenne (UE) et le Fonds pour l'Environnement Mondial/Autorité du Bassin du Niger (FEM/ABN) appuient les interventions de l’Etat pour améliorer la résilience climatique des communautés vulnérables et la gestion durable des bassins versants. Ces appuis orientés vers la mise en œuvre des activités de Conservation des eaux et des sols / Défense et restauration des sols (CES/DRS), visent la protection des ressources et des écosystèmes, la lutte contre l’érosion et l’ensablement, la gestion forestière durable, la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution des eaux et le renforcement des capacités.
L’exécution des travaux de CES/DRS se fait sous forme des sous projets élaborés par les communautés bénéficiaires avec l’appui des cadres des Services techniques de l’Environnement. Après leur élaboration, les sous projets sont d’abord soumis à la validation des Comités Techniques Régionaux de Suivi (CTRS) et ensuite à l’approbation de la Banque. La mise en œuvre de ces différents sous projets est basée sur une approche participative et inclusive qui prend en compte le genre.
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre des Plans de Travail et Budget Annuels (PTBA) 2020, 2021 et 2022, Vingt-trois (23) sous projets financés par l’UE et le FEM/ABN ont été mis en œuvre.
Par rapport au financement de l’Union Européenne, il a concerné treize (13) sous projets dont cinq (5) de fixation des dunes totalisant 260 ha et sept (7) de récupération des terres dégradées qui couvrent 280 ha dans le département de Kollo et un (1) sous projet de récupération des terres de cent (100) ha dans le département de Gaya.
Quant au FEM/ABN, il s’agit de dix (10) sous projets dont quatre (4) de récupération des terres dégradées totalisant 160 ha dans les Communes de Bouza et de Allakaye, deux (2) de fixation des dunes de 60 ha dans la Commune de Méhana, et quatre (4) autres sous projets de jachères améliorée et agroforesterie de 122 ha dans les Communes de Gaya, Yellou, Bana et Bengou (département de Gaya).
Ainsi, la mise en œuvre de ces sous projets par les communautés bénéficiaires est marquée par une implication effective du genre à toutes les étapes notamment :
- information/sensibilisation : sur 1648 personnes touchées, 970  sont des femmes soit 59%;
- Mise en place et formation des Comités villageois de gestion des ressources naturelles (CVGRN) : sur 15 comités mis en place, 150 membres ont été formés dont 46 femmes soit 31% ;
- Exécution des travaux CES/DRS : sur 2036 bénéficiaires participants aux travaux, 648 sont des femmes soit 32%.
La mise en œuvre de ces sous projets a non seulement permis d’augmenter les revenus des ménages à travers la rémunération de la main d’œuvre à hauteur de 131 000 000 FCFA du montant dépensé pour la mise en œuvre de ces sous projets mais aussi   de restaurer les terres dégradées à travers l’ensemencement des herbacées, les plantations et les semis directs des noix des rôniers. Au total 187 872 Plants ont été plantés, 3 550 kg de semences herbacées ensemencées et 10 000 noix de rôniers semées.

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Elaboration du FRACC/PSE
Mardi, 05 Avril 2022 11:31

Au fil des années, l’ABN a su apporter des compétences techniques hydrographiques et hydrologiques dans la mise en œuvre de ses programmes et projets, qui lui ont permis d’asseoir son influence et de s’affirmer en tant qu’acteur majeur dans la gestion des ressources du Bassin du Niger. Sa connaissance historique du bassin, et ses enjeux, s’ajoutant aux documents cadres juridiques et notamment l’existence d’une Charte de l’Eau, confère à l’ABN une légitimité à son intervention dans la région. Grace à l’élaboration d’une Charte de l’Eau du Bassin du Niger, l’Autorité a notamment intégré des principes reconnus en droit de l’environnement (principe de participation, d’utilisation équitable et raisonnable, de précaution, etc.) renforçant ainsi sa crédibilité en tant qu’acteur œuvrant pour la gestion, mais également la protection des ressources et des écosystèmes du bassin. Son cadre institutionnel qui se caractérise par une volonté de créer un contact permanent avec les pays membres, lui a également permis de promouvoir la coopération entre les 9 Etats membres et impliqués dans le fonctionnement et la vie du Bassin. À travers leurs rôles de relais nationaux, les Structures Focales Nationales assurent à ce titre l’interface entre le pouvoir exécutif de l’ABN et les entités nationales des pays membres, et contribuent au travail de coordination transfrontalière à l’échelle régionale. Cependant, les actions de l’ABN paraissent aujourd’hui un potentiel à encadrer au sein d’un montage dédié du point de vue juridique et financier. L’idée de créer un Fonds Régional d’Adaptation aux Changement Climatique (FRACC), dédié au bassin et qui pourra être alimenté par plusieurs sources de financement, a donc émergé. L’objectif étant de mener des actions à échelle bassin selon une logique de gestion Intégrée des ressources en Eau (GIRE). Ce fonds pourrait être alimenté par différentes sources de financement, dont un système de Paiement pour Services Environnementaux, et permettrait de pallier à l’accroissement du portefeuille des activités de l’ABN. Des programmes très lourds, coûteux et à forts enjeux sur l’ensemble du Bassin sont actuellement en cours de réalisation, et contribuent en effet à une augmentation des dépenses de l’Autorité. Enfin, la mise en place d’un FRACC pourrait également constituer un levier de financement pour le recrutement et l’internalisation d’expertises techniques, et ainsi renforcer les équipes, fidéliser les meilleurs profils, améliorer la coordination des projets et assurer une assise financière crédible, durable et indépendante pour assurer la mise en œuvre des actions d’adaptation au changement climatique. L’objet de l’étude ci-présente est donc d’étudier la faisabilité de la mise en place d’un Fonds Régional d’Adaptation au Changement Climatique (FRACC) et comment ce fonds pourrait s’adosser à un mécanisme de Paiements pour Service Environnementaux (PSE)

Télécharger le rapport de la Phase 1 – Etat des lieux et Diagnostic
Télécharger le rapport de la phase 2 - Elaboration du FRACC/PSE

 
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