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Publication°3 PIDACC/BN- Composante Niger : Restauration du couvert végétal des terres dégradées à travers la mise en œuvre des sous projets CES/DRS
Jeudi, 20 Octobre 2022 10:55

A l’instar des autres pays membre du Bassin du Niger, le Niger est confronté aux effets négatifs du changement climatique avec ses répercussions sur les activités agrosylvopastorales et halieutiques fragilisant du coup les communautés surtout celles vivant en milieu rural. C’est dans ce contexte que l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) et ses partenaires ont financé un programme de grande envergure regroupant ses neuf (9) Etats membres intitulé « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN) »
La Composante Niger du PIDACC/BN vise à contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du Niger par une gestion durable des ressources naturelles. De manière spécifique, le Programme vise à : (i) réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger, (ii) améliorer la capacité d’adaptation des populations au changement climatique, (iii) améliorer la gestion des ressources naturelles et la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme, l’Union Européenne (UE) et le Fonds pour l'Environnement Mondial/Autorité du Bassin du Niger (FEM/ABN) appuient les interventions de l’Etat pour améliorer la résilience climatique des communautés vulnérables et la gestion durable des bassins versants. Ces appuis orientés vers la mise en œuvre des activités de Conservation des eaux et des sols / Défense et restauration des sols (CES/DRS), visent la protection des ressources et des écosystèmes, la lutte contre l’érosion et l’ensablement, la gestion forestière durable, la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution des eaux et le renforcement des capacités.
L’exécution des travaux de CES/DRS se fait sous forme des sous projets élaborés par les communautés bénéficiaires avec l’appui des cadres des Services techniques de l’Environnement. Après leur élaboration, les sous projets sont d’abord soumis à la validation des Comités Techniques Régionaux de Suivi (CTRS) et ensuite à l’approbation de la Banque. La mise en œuvre de ces différents sous projets est basée sur une approche participative et inclusive qui prend en compte le genre.
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre des Plans de Travail et Budget Annuels (PTBA) 2020, 2021 et 2022, Vingt-trois (23) sous projets financés par l’UE et le FEM/ABN ont été mis en œuvre.
Par rapport au financement de l’Union Européenne, il a concerné treize (13) sous projets dont cinq (5) de fixation des dunes totalisant 260 ha et sept (7) de récupération des terres dégradées qui couvrent 280 ha dans le département de Kollo et un (1) sous projet de récupération des terres de cent (100) ha dans le département de Gaya.
Quant au FEM/ABN, il s’agit de dix (10) sous projets dont quatre (4) de récupération des terres dégradées totalisant 160 ha dans les Communes de Bouza et de Allakaye, deux (2) de fixation des dunes de 60 ha dans la Commune de Méhana, et quatre (4) autres sous projets de jachères améliorée et agroforesterie de 122 ha dans les Communes de Gaya, Yellou, Bana et Bengou (département de Gaya).
Ainsi, la mise en œuvre de ces sous projets par les communautés bénéficiaires est marquée par une implication effective du genre à toutes les étapes notamment :
- information/sensibilisation : sur 1648 personnes touchées, 970  sont des femmes soit 59%;
- Mise en place et formation des Comités villageois de gestion des ressources naturelles (CVGRN) : sur 15 comités mis en place, 150 membres ont été formés dont 46 femmes soit 31% ;
- Exécution des travaux CES/DRS : sur 2036 bénéficiaires participants aux travaux, 648 sont des femmes soit 32%.
La mise en œuvre de ces sous projets a non seulement permis d’augmenter les revenus des ménages à travers la rémunération de la main d’œuvre à hauteur de 131 000 000 FCFA du montant dépensé pour la mise en œuvre de ces sous projets mais aussi   de restaurer les terres dégradées à travers l’ensemencement des herbacées, les plantations et les semis directs des noix des rôniers. Au total 187 872 Plants ont été plantés, 3 550 kg de semences herbacées ensemencées et 10 000 noix de rôniers semées.

Télécharger la publication n°3

 
Elaboration du FRACC/PSE
Mardi, 05 Avril 2022 11:31

Au fil des années, l’ABN a su apporter des compétences techniques hydrographiques et hydrologiques dans la mise en œuvre de ses programmes et projets, qui lui ont permis d’asseoir son influence et de s’affirmer en tant qu’acteur majeur dans la gestion des ressources du Bassin du Niger. Sa connaissance historique du bassin, et ses enjeux, s’ajoutant aux documents cadres juridiques et notamment l’existence d’une Charte de l’Eau, confère à l’ABN une légitimité à son intervention dans la région. Grace à l’élaboration d’une Charte de l’Eau du Bassin du Niger, l’Autorité a notamment intégré des principes reconnus en droit de l’environnement (principe de participation, d’utilisation équitable et raisonnable, de précaution, etc.) renforçant ainsi sa crédibilité en tant qu’acteur œuvrant pour la gestion, mais également la protection des ressources et des écosystèmes du bassin. Son cadre institutionnel qui se caractérise par une volonté de créer un contact permanent avec les pays membres, lui a également permis de promouvoir la coopération entre les 9 Etats membres et impliqués dans le fonctionnement et la vie du Bassin. À travers leurs rôles de relais nationaux, les Structures Focales Nationales assurent à ce titre l’interface entre le pouvoir exécutif de l’ABN et les entités nationales des pays membres, et contribuent au travail de coordination transfrontalière à l’échelle régionale. Cependant, les actions de l’ABN paraissent aujourd’hui un potentiel à encadrer au sein d’un montage dédié du point de vue juridique et financier. L’idée de créer un Fonds Régional d’Adaptation aux Changement Climatique (FRACC), dédié au bassin et qui pourra être alimenté par plusieurs sources de financement, a donc émergé. L’objectif étant de mener des actions à échelle bassin selon une logique de gestion Intégrée des ressources en Eau (GIRE). Ce fonds pourrait être alimenté par différentes sources de financement, dont un système de Paiement pour Services Environnementaux, et permettrait de pallier à l’accroissement du portefeuille des activités de l’ABN. Des programmes très lourds, coûteux et à forts enjeux sur l’ensemble du Bassin sont actuellement en cours de réalisation, et contribuent en effet à une augmentation des dépenses de l’Autorité. Enfin, la mise en place d’un FRACC pourrait également constituer un levier de financement pour le recrutement et l’internalisation d’expertises techniques, et ainsi renforcer les équipes, fidéliser les meilleurs profils, améliorer la coordination des projets et assurer une assise financière crédible, durable et indépendante pour assurer la mise en œuvre des actions d’adaptation au changement climatique. L’objet de l’étude ci-présente est donc d’étudier la faisabilité de la mise en place d’un Fonds Régional d’Adaptation au Changement Climatique (FRACC) et comment ce fonds pourrait s’adosser à un mécanisme de Paiements pour Service Environnementaux (PSE)

Télécharger le rapport de la Phase 1 – Etat des lieux et Diagnostic
Télécharger le rapport de la phase 2 - Elaboration du FRACC/PSE

 
Programme intégré de développement et d’adaptation aux changements climatiques dans le Bassin du fleuve Niger (PIDACC)
Lundi, 14 Mars 2022 14:51

But du projet : Contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes par une gestion durable des ressources naturelles

Aperçu général du programme: Le fleuve Niger dont le bassin est partagé par neuf (9) États d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigeria et Tchad), revêt une importance capitale pour les populations riveraines et les économies de ces pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). L’aridification du climat et la diminution des débits observées depuis plusieurs décennies, associées localement à une pression foncière ont fortement contribué à la dégradation généralisée des ressources naturelles, à l’aggravation de l’érosion hydrique et éolienne ainsi qu’à l’ensablement du fleuve Niger. Ces phénomènes amplifiés d’année en année par les sécheresses récurrentes fragilisent les conditions de vie des populations et la biodiversité du bassin. La Banque a financé entre 2006 et 2011 un Programme de lutte contre l’ensablement du fleuve Niger (PLCE) dans trois pays du bassin (Burkina, Mali et Niger); qui a mené des actions pilotes et qui a permis d’élaborer un schéma directeur de lutte contre l’ensablement du fleuve du Niger.  A la demande des pays, la Banque a initié en 2012 la préparation du Programme intégré de développement et d’adaptation aux changements climatiques dans le bassin du Niger (PIDACC), qui a pour objectif global de contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du fleuve Niger par une gestion durable des ressources naturelles. Le programme regroupe 9 projets nationaux exécutés par les pays et un projet régional exécuté par l’ABN pour assurer la synergie dans la mise en œuvre. Il  s’articule autour de  trois composantes : (i) Développement de la résilience des écosystèmes et des ressources naturelles ; (ii) Développement de la résilience des populations;  et (iii) Coordination et gestion du programme.  Les principaux résultats attendus  i) la récupération de 140 000 ha de terres dégradées, ii) la construction de 209 infrastructures hydrauliques pour des activités agro-pastorales et piscicoles, iii) la mise en œuvre de 450 sous-projets de développement de chaîne agricole et de 184 PMEs des jeunes iv) le renforcement des capacités d’adaptation au CC de 1000 000 ménages et v) l’opérationnalisation d’un mécanisme de financement durable des activités de gestion durable des ressources naturelles. Le coût du programme est de 205,188  millions d’USD et sera mis en œuvre sur 6 ans (2019-2024). Le programme bénéficiera directement  dans les 9 pays à 4  millions de personnes dont 51% des femmes. Les bénéficiaires directs sont  les petits producteurs et les groupes vulnérables (femmes et jeunes) porteurs des sous - projets.

Télécharger le rapport d'évaluation du PIDACC

 
Journée Internationale de la Femme
Mercredi, 09 Mars 2022 16:37

 
Forte mobilisation des populations pour les activités CES/DRS
Vendredi, 28 Janvier 2022 15:05

Une équipe de l’unité Nationale de Coordination (UNC) du PIDACC/BN Niger a mené une campagne d’information et de sensibilisation dans sa zone d’intervention en vue de la mise en œuvre des sous projets élaborés par les communautés bénéficiaires avec l’appui des services techniques de l’Environnement. Cette intervention intègre le Cadre Stratégique de la Gestion Durable des Terres (CS-GDT) au Niger qui vise à : « améliorer la gestion durable des terres pour lutter contre l’insécurité alimentaire, améliorer la résilience des populations face au changement climatique et accroitre la performance de l’économie du Niger » et son Plan d’Investissement 2015-2029.

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Mobilisation communautaire pour les activités CES/DRS
Vendredi, 28 Janvier 2022 15:01

L’exécution des travaux de CES/DRS qui se fait à travers des sous- projets élaborés par les communautés bénéficiaires avec l’appui des experts du PIDACC-Tchad en suivant le canevas et en tenant compte du genre. Au niveau départemental, communal et cantonal d’où plusieurs rencontres d’informations/sensibilisation ont eu lieu avec les services techniques, les autorités administratives, communales et Coutumières. Par ailleurs, des assemblées générales villageoises ont également été tenues avec les communautés bénéficiaires des sous –projets avant de procéder à la visite des sites retenus. Ces activités requièrent une forte implication des communautés en qualité d’actrices/ bénéficiaires du Programme dans les deux premières composantes.

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